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Stellantis – Leapmotor : quel avenir ?

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Leapmotor T03

Stellantis et Leapmotor se sont associés pour fonder LeapMotor International. Il s’agit d’une coentreprise qui va permettre à Stellantis de vendre des voitures électriques chinoises en Europe dès septembre 2024.

Pour cela, 200 points de ventes seront implantés en Europe d’ici fin 2024. Il permettront de vendre, dans un premier temps, deux modèles dès cette année :

  • la Leapmotor T03, une petite citadine urbaine équipée d’une batterie de 41 kWh qui affiche une autonomie de 280 km (WLTP)
  • la Leapmotor C10, un SUV familial du segment D (comme son nom ne l’indique pas)

Les tarifs définitifs européens et français de ces deux modèles ne sont pas encore connus.

Mais cette coentreprise suscite quelques questions.

Pourquoi Stellantis, un groupe franco-italo-américain de 14 marques a besoin d’en créer une quinzième ?

D’une part parce que la concurrence chinoise est redoutable, avec des acteurs très agressifs : MG (groupe SAIC), BYD, Geely et bientôt Xiaomi. Carlos Tavares, dirigeant de Stellantis a été très pragmatique en déclarant « Mieux vaut faire partie de l’offensive plutôt que d’en être une victime ». Au moins, ça c’est clair !

Ensuite parce que Stellantis n’a pas, pour l’instant, l’outil industriel lui permettant de proposer des petites voitures électriques abordables. Et il n’y a pas de volonté de Carlos Tavares d’évoluer pour l’instant sur ce point. En effet, la stratégie de Stellantis, est de maintenir des plateformes capables d’accepter des motorisations thermiques, électriques ou hybrides afin d’être réversible et adaptable. Et l’actualité lui donne raison sur ce point. Mais ça coute cher.

D’où la nécessité d’acquérir ou de s’associer à un constructeur qui sait faire des voitures électriques très abordables.

Quel avenir pour les Leapmotor en France ?

La réponse à cette question va surtout dépendre du choix industriel de Stellantis. En gros, si les Leapmotor sont assemblés ou construites en Europe, elles pourraient être éligibles au bonus écologique et ainsi être très concurrentielles. Ça suppose peut-être un petit tour de passe-passe réglementaire en ayant recours à une usine « tournevis » qui ne ferait qu’assembler les éléments provenant de Chine. Mais pourquoi pas ?

Si ce n’est pas le cas, il faudra espérer des prix de ventes agressifs car le prix d’une voiture électrique reste le principal obstacle à l’acquisition d’un véhicule électrique. On peut néanmoins faire confiance aux constructeurs chinois pour être pratiquer des rabais, des promos et autres réductions drastiques. MG nous l’a encore prouvé récemment !

On va suivre tout ça de près, mais il semble qu’avec cette coentreprise, Stellantis se soit doté de son Dacia de l’électrique !

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