
Rassembler 500 passionnés, près de 200 vans et une même envie de liberté partagée : c’est l’ambition du California Festival 2025. Pour cette troisième édition, après Lacanau en 2021 et Hanovre en 2023, Volkswagen a posé ses valises le temps d’un week-end du côté d’Aureilhan, près de Mimizan dans le Sud-Ouest de la France, sur les 10 hectares nature du domaine Huttopia.
Loin des concessions et des salons, ce rendez-vous se veut authentique : entre les propriétaires du Combi d’antan, des adeptes du nouveau T7 ou du Grand California, il s’agit avant tout de rassembler une communauté qui célèbre l’histoire du van / combi, qui fête cette année ses 75 ans !
Au programme : ciné-club en plein air, concerts sous les étoiles, balades en pirogue, cours de cuisine, et même une piscine pour se rafraîchir entre deux sessions de yoga ou un essai de la gamme. Le tout dans une ambiance aussi bienveillante que festive, avec une promesse un peu folle : tenter de repartir avec un tout nouveau California via le grand jeu concours du week-end. (Spoiler : on ne l’a malheureusement pas gagné chez Autoday.)
Nous y étions, et rassurez-vous, nous n’avons pas fait que nous dorer la pilule ! Pour cet article au cœur de l’été, nous vous proposons un petit florilège d’essais parmi la gamme de véhicules utilitaires signée par le constructeur allemand, et une carte postale de notre vécu sur place.









California T7, le plus moderne des combis
Au Festival, c’est lui qui cristallisait toutes les curiosités. Le nouveau California T7, posé sur sa base de Multivan long, allonge légèrement sa silhouette (5,17 m), mais conserve une hauteur raisonnable (1,97 m), compatible avec tous les parkings classiques et n’importe quel passage à niveau. Il se faufile partout !
Avec ses deux portes coulissantes de série, ses sièges arrière individuels et amovibles, ainsi que son nouveau toit relevable avec large ouverture frontale, trois fenêtres et un lit de toit de plus de deux mètres (2,05 x 1,13 m), l’habitacle devient un véritable espace de vie modulable, aéré et fonctionnel.
Cinq finitions sont proposées. Beach (~62 700 €), la plus simple, offre déjà six vraies places, un lit sous le toit, et un aménagement proche du Multivan. À partir de la version Beach Tour (~67 800 €), on gagne des éléments essentiels : sièges pivotants, batterie auxiliaire, commande centrale camping, matelas intérieur repliable, table pliante et éclairage du toit.
Le Beach Camper (68 400 €), homologué en van aménagé, ajoute une mini-kitchenette coulissante dans le coffre (plaque gaz, tiroirs, rangement, prise 230 V), utilisable hayon ouvert. La finition Coast (76 850 €) passe à la kitchenette intérieure complète, avec évier, placards, réfrigérateur tiroir accessible depuis l’extérieur, table escamotable et double batterie camping. Le tout intégré dans un mobilier repensé, plus compact et mieux agencé grâce à l’empattement allongé.
L’Ocean (84 000 €), haut de gamme, pousse encore plus loin le confort : climatisation auto 3 zones, chauffage d’appoint, éclairage d’ambiance, sièges chauffants, sellerie recyclée, prise extérieure et grande capacité d’eau (28 L). Tous les modèles peuvent gérer les fonctions camping (lumière, eau, frigo, chauffage) via un écran arrière tactile, l’infodivertissement ou une application smartphone. On peut même couper toutes les lumières d’un double tap sur un bouton.
C’est cette dernière version que nous avons pu aborder et essayer durant ce festival, sur quelques tours de roues, dans sa motorisation diesel 2.0 TDI 150 ch. Avec cette puissance suffisante, le California ne manque pas de ressources pour des relances classiques ou pour s’insérer sur l’autoroute des vacances. Nous étions agréablement surpris par le court rayon de braquage, qui compense les dimensions du véhicule lors des manœuvres. Derrière son volant, on domine clairement la route — même certains gros SUV. Côté conso instantanée : entre 7 et 8 L/100 km, raisonnable pour un diesel de plus de 2 tonnes.
Pensé pour les week-ends comme pour les jours ordinaires, le California T7 assume son rôle de van polyvalent : simple, adaptable, et enfin vraiment pratique. Pas spectaculaire, mais redoutablement bien pensé.







Caddy California Maxi, Grand California et ID. Buzz GTX
Qui dit festival, dit découvertes à foison, non ? On ne s’est pas privé d’aller à la rencontre d’autres véhicules, chacun avec sa petite musique personnelle, son style, sa personnalité… Des modèles compacts au mastodonte du camping, en passant par l’électrique reprenant la légende, voici notre résumé du week-end.
Caddy California Maxi : compact, bien équipé, nomade
Le Caddy California Maxi, modèle d’entrée de gamme, reprend l’esprit de la « VanLife » à son format le plus accessible. Il embarque de série deux chaises pliantes et une table de camping intégrées à l’arrière, parfait pour installer une terrasse instantanée. À bord, l’équipement comprend une Kitchenette coulissante, un toit panoramique et un lit pliant (1980 mm x 1070 mm).
Pour un prix de 46 740 €, ce Ludospace aménagé propose un bon niveau de confort à la conduite avec un 4 cylindres 2 litres turbo diesel de 122 ch, malgré le poids plus important du fait de l’équipement, ainsi que l’ensemble des finitions en plastique dur.
En clair : une formule légère, mobile, capable de tenir quelques jours en autonomie.







Grand California : le gros du festival
On ne pouvait pas le rater sur le festival. C’est lui le plus grand, et aussi le plus autonome. Le Grand California ne fait pas semblant d’être un van aménagé : c’est un véritable camping-car, avec tout ce que cela implique. À bord, on trouve de série une salle de bain complète (douche, WC, lavabo), un chauffage/chauffe-eau, un coin cuisine avec évier, plaques gaz, réfrigérateur tiroir 70L, nombreux placards, moustiquaire intégrée et jusqu’à deux couchages fixes + un lit enfant optionnel dans la rehausse (1,60m x 1,22m).
L’autonomie est réelle, avec réservoir d’eau propre 110 L, eaux usées 90 L, batterie cellule dédiée, et rangements malins comme la table et les deux chaises extérieures intégrées dans la garniture du coffre à l’arrière. Deux longueurs sont disponibles : 1, 93m x 1, 36m (2 lits jumeaux) ou 2m x 1,67m (lit longitudinal). On peut voyager à deux ou trois, sans dépendre d’aucune infrastructure.
Tarif : à partir de 89 850 €.





ID. Buzz GTX : une icône remise au goût du jour, en électrique
Pas vraiment un van aménagé, mais clairement une star du festival. L’ID. Buzz GTX, c’est l’héritier électrique du Combi, en version transmission intégrale et design sportif.
Deux moteurs (un par essieu), 340 ch, et un 0 à 100 km/h en 6,5 s, on peut vous dire que c’est très surprenant ! Car on est assis très haut et pourtant la voiture marche aussi fort qu’une petite sportive ! Ce n’est pas pour rien que c’est le van le plus rapide du monde…
Ce qui frappe aussi, c’est le mélange entre look néo-rétro et finitions musclées : bouclier spécifique, jantes 20″, badges noirs, sièges sport en microfibre, volant cuir chauffant, et ambiance lumineuse personnalisable. Côté pratique, il reste un vrai van : banquette arrière rabattable, grand volume de coffre, et jusqu’à 7 places à bord dans sa version longue.
Recharge rapide DC jusqu’à 185 kW (80 % en 30 minutes) pour une batterie de 86 kwh.
Pas de cuisine ni de lit, mais un compris étonnant qui donnent envie de tracer la route… sans déranger le voisinage.




Carte Postale (photos)
Ci-dessous quelques photos prises durant le festival. C’était un peu traverser toutes les façons d’être vanlife aujourd’hui : de magnifiques T1, des T3 Westfalia fidèlement entretenus, des T5 et T6 bien alignés, et des T7 flambant neufs. Leurs propriétaires se saluent, échangent, se conseillent. On se rend compte que chacun campe avec ce qu’il est, et que c’est probablement ce qui fait la richesse du moment.
Le festival se termine, mais l’envie de repartir est toujours là. Et elle ne demande pas forcément une destination. Juste un van. Et du beau temps !












