Selon une étude menée en 2022 sur + de 25 000 consommateurs dans le monde, la tendance se confirme vers une mobilité plus verte.
C’est ce que révèle Allianz Partners dans son dernier rapport, qui décompose ses résultats en 3 changements de mentalité chez les conducteurs.
1 – Une adoption accrue des véhicules écologiques
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Selon le rapport, près de 3 usagers de la route sur 5 (60%) prévoient d’acquérir une voiture électrique ou hybride lors de leur prochain achat.
Cette tendance s’accentue d’ailleurs du côté des 26-40 ans, pour qui ce choix est envisagé dans 75% des cas.
Cependant en parallèle, l’étude souligne plusieurs obstacles pouvant freiner cette forte demande du public : « On ne saurait trop insister sur le rôle d’infrastructures étendues et efficaces dans la révolution verte. Le manque de bornes de recharge en particulier est un frein à l’adoption
d’options plus écologiques. Davantage d’investissements publics et privés dans la mobilité créeront un cercle vertueux, accélérant le rythme des changements technologiques et rendant les solutions durables moins chères et encore plus attrayantes. » (Michael Maicher, Directeur Commercial Nouvelles et Micro-mobilités du Groupe Allianz Partners).
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2 – Une transition de la propriété vers la mobilité partagée
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Le rapport Allianz Partners met en avant le développement des offres MaaS (Mobility-as-a-service) qui se déclinent de plus en plus selon plusieurs modes de transport. En effet, les véhicules privés n’étant pas utilisés 92% du temps, la multiplication des offres de mobilités partagées permet une utilisation beaucoup plus efficace des ressources.
Selon le cabinet Markets and Markets, le marché mondial des MaaS devrait passer d’un volume d’affaires de 3,3 milliards de dollars en 2021 à 40,1 milliards en 2030, avec un taux de croissance de 32,2 % par an.
D’après un autre rapport publié en 2022 par le cabinet Mordor Intelligence, les principaux facteurs de développement de ce marché sont l’urbanisation croissante, l’augmentation des niveaux de pollution dans le monde, le coût après achat des véhicules (notamment les frais d’assurance), les coûts d’entretien, ainsi que les soucis de stationnement, qui sont l’un des problèmes majeurs dans de nombreuses grandes villes du monde.
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3 – Vers une généralisation de la micro-mobilité
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Avec l’explosion de l’utilisation des vélos & trottinettes électriques en ville, ou encore avec l’apparition progressive des motos et scooters électriques, l’étude pointe du doigt le manque d’adaptation des règlementations face à ces progrès technologiques. Des villes comme Paris ont même mis en place des mesures pour restreindre leur utilisation (ex vote en avril 2023 à près de 90% contre les trottinettes en libre-service dans Paris, avec application de la mesure en ce sens au 1er septembre).
Par ailleurs, le rapport souligne également un manque de sensibilisation du public pour assurer un vélo ou scooter électrique : 32 % des personnes interrogées ne savent pas si elles sont tenues de souscrire une assurance dans le cadre de leur utilisation.
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Alejandro Agag, Président fondateur de la Formule E, commente :
« La dernière décennie a connu de fortes mutations en matière de véhicules électriques, à la fois en termes d’avancées technologiques et d’appétit croissant du public. Mais dans l’esprit de ce dernier, il ne s’agit pas seulement d’agir en faveur de l’environnement. Une réduction des coûts, une meilleure expérience utilisateur et des voitures plus attrayantes sur le marché sont tout aussi importants.
Dans le domaine du sport automobile électrique, nous avons constaté des améliorations rapides de la technologie ces dernières années, et je suis très enthousiaste concernant le potentiel de progrès en matière de batteries – l’IA et l’informatique quantique ont le potentiel de révolutionner la densité des batteries. Si nous pouvons exploiter ce potentiel, la révolution des véhicules électriques se fera encore plus rapidement. »