Ce weekend (1e et 2 juin 2019) le Comité des constructeurs français d’automobile (CCFA) a diffusé les chiffres du marché automobile français pour le mois de mai 2019.
Au-delà de la progression de 1,17% sur an et d’une nette préférence des automobilistes français pour les marques tricolores, nous faisons 2 observations des résultats dévoilés.
Le diesel n’est pas mort
Les ventes de véhicules diesel affiche une légère reprise. Une hausse timide certes mais que l’on peut expliquer, selon nous, par 2 facteurs.
Tout d’abord, certains conducteurs ont certainement découvert avec amertume que même un très bon moteur essence récent consommera forcément 15 à 25% de plus qu’un diesel. C’est normal, c’est physique : dans 1 litre de diesel il y a plus d’énergie que dans 1 litre d’essence.
D’autre part, l’écologie. Et oui, car quoiqu’on en dise, les blocs diesel produits au cours des 2 voire 3 dernières années rejettent moins de polluants (au sens large du terme : particules fines, CO2, NOx, …) qu’une motorisation essence.
Donc forcément, les périurbains, ceux qui roulent beaucoup et ceux qui surveillent leur porte-monnaie viennent ou reviennent au diesel.
L’électrique stagne
2% hier. 2% aujourd’hui. La vente des voitures électriques continuent de se heurter à deux problèmes majeures : un prix très élevé malgré le bonus gouvernemental et des difficultés à recharger facilement son véhicule. En clair, la transition vers l’électrique n’est pas pour tout de suite malgré l’électrification galopante des gammes des constructeurs.