Nous vous déplorons régulièrement dans nos articles la qualité lamentable du réseau routier français en général et franciliens en particulier.
Et nous ne sommes pas les seuls : un papier du journal Le Parisien rapportait qu’en décembre 2017, près de 31 000 nids-de-poule ont été signalés par les utilisateurs de l’application Waze uniquement en Ile de France.
Une telle médiocrité de nos chaussées n’est pas sans conséquence : selon l’association 40 millions d’automobilistes, 47% des accidents en France seraient dus au mauvais état des routes.
Et je ne parle même pas des méfaits sur votre porte-monnaie du fait de l’usure prématurée voire des casses engendrées par nos routes déplorables.
Face à ce constat, Ford a eu une idée : équiper la nouvelle Ford Focus d’un système de détection des nids-de-poule, intégré aux suspensions actives, qui détectent lorsque la roue s’apprête à franchir un trou et ajustent alors automatiquement la suspension afin de limiter l’impact du mauvais état des routes sur le véhicule.
Concrètement, le système détecte lorsque la roue s’apprête à tomber dans un trou et ajuste alors automatiquement la suspension afin de la retenir. Ainsi, la roue et la direction encaissent moins de chocs, ce qui permet de les préserver plus longtemps.
La suspension arrière peut même répondre encore plus rapidement que celle de l’avant du véhicule : dès la détection d’un nid-de-poule, la suspension avant informe la suspension arrière qui anticipe le passage des roues dans le trou, le tout dans une fraction de seconde.
La technologie de détection des nids-de-poule est rendue possible grâce aux suspensions actives de la nouvelle Ford Focus (disponibles en option), qui mesurent et analysent toutes les 2 millisecondes les données des systèmes de suspension, de direction, de freinage et le châssis. Une fois ces informations analysées, le système ajuste les suspensions pour rendre le trajet le plus confortable possible.
Pour développer cette technologie, Ford a spécialement recréé une route jalonnée de nids-de-poule, sur sa piste d’essai de Lommel, en Belgique. Et pour affiner la technologie, les ingénieurs ont passé des centaines d’heures à tester la suspension active de la nouvelle Focus sur cette route et sur d’autres routes à travers l’Europe.
L’histoire ne dit pas combien d’heures de kiné ont été nécessaire pour remettre en état le dos des « pilotes-essayeurs »