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Roadtrip – un Audi Q5 et 1000km

4 Mins read

Pour notre nouveau roadtrip, nous avons choisi de prendre le volant du très séduisant nouvel Audi Q5.

Parlons dans un premier temps du placement du Q5, c’est le SUV le plus vendu pour la firme de Ingolstadt. Audi mise beaucoup sur des ventes basées sur une motorisation diesel.

Avec ce nouveau Q5, la mission était assez compliquée pour Audi puisqu’il s’agissait de revoir l’ancien modèle sans prendre trop de risque car il s’agit du SUV le plus vendu pour la firme d’Ingolstadt.

J’aimais beaucoup l’ancien modèle et j’ai été heureux de constater que dans les grandes lignes ce nouveau Q5 ne change pas beaucoup. Alors évidemment de nouveaux optiques au gout du jour viennent donner une touche de modernité mais pas de révolution.

Au 1er contact

Je tourne autour de la voiture, rien n’a été laissé au hasard sur cette version Sline, la face avant bénéficie d’un nouveau bouclier beaucoup plus agresssif que l’ancienne génération. J’aime beaucoup l’arrière de la voiture avec ses nouveaux feux LED en relief. Malheureusement on ne voit plus les sorties d’échappement mais il va falloir s’y habituer.

L’intérieur n’est pas en reste puisque cela frôle le sans faute avec des finitions toujours au top chez Audi. Vraiment difficile de lui trouver des défauts.

Si on devait le comparer à l’ancien modèle, on peut dire que d’énormes efforts ont été fait  pour avoir un intérieur raffiné et surtout très ergonomique.

 

Conduite sur Autoroute

C’est bien beau de parler de design mais le plus intéressant reste tout de même l’essai en pratique de ce Q5. Pas loin de 1000km d’autoroute était prévu sur cet essai.

Bien que l’on achète pas un Q5 pour faire de l’autoroute, elle reste une excellente routière, j’ai rarement été aussi peu fatigué au volant d’une voiture après autant de km.

Le régulateur adaptatif est un régal à l’usage, pour certain c’est un gadget mais je peux vous dire que c’est un confort, plus besoin de passer son temps à couper et remettre le régulateur lorsqu’il y a un ralentissement ou un papy devant vous qui a décidé de rouler à 90 km/h. La voiture se charge de freiner et de réaccélerer lorsque les conditions le permettent. L’affichage tête haute permet d’avoir les yeux constamment focalisés sur la route. Ce dernier est plutôt bien fait, l’essentiel est là c’est à dire votre vitesse, la limitation de vitesse sur la portion actuelle (capturée via une caméra) et la prochain sortie.

En parlant de sortie, le GPS affiche les prochaines aires de repos, petit détail mais qui évite certains conflits avec le copilote qui n’a pas vu le panneau qui indique la prochaine sortie.

Mon modèle d’essai était équipé du bloc diesel le plus puissant à ce moment sur le Q5 puisque Audi a annoncé depuis l’arrivée du V6 diesel. J’avais donc un 2.0 TDI 190 Quattro épaulé par l’excellente boite auto Stronic 7 rapports.

 

Conduite sur Route

En sortant de l’autoroute, le confort reste toujours de mise, on regrettera peut être les 190ch qui sont un peu juste pour les dépassements, il est bon de préciser que nous étions 4 dans la voiture avec un coffre plus que chargé. J’ai pu apprécier le confort de la boite Stronic qui est un régal à conduire.

L’Audi Drive Select était là aussi pour participer à ce confort, mon modèle était doté en option d’une suspension pneumatique (Adaptive Air Suspension) permettant de modifier la garde au sol en fonction du mode de conduite

Sur route j’ai pas mal utilisé le mode Eco, j’ai bien apprécié le fait qu’il passe la voiture en roue libre lorsque l’on lache la pédale d’accélérateur. C’est étrange au début mais avec l’habitude on arrive à anticiper assez tôt et du coup faire baisser la consommation qui était sur route de 5.8l/100km.

Dans les chemins ?

C’est sur cet item que j’ai été le plus surpris à vrai dire, j’ai eu l’occasion de l’emmener dans des chemins bien gras pour tester un peu ses limites. Pour être honnête je n’ai pas vu ses limites, après je n’ai pas tenté de faire du franchissement car ce n’est clairement pas son positionnement mais je peux vous dire qu’elle se débrouille plus que bien dans des sentiers. J’ai bien apprécié la suspension en mode offroad qui lève la garde au sol quand on a peur de tout arracher.

 

Rajoutez à cela un système quattro redoutable, désactivez l’ESP, prenez un terrain glissant et je peux vous assurer que les donuts version campagnarde seront au rendez-vous !

Côté technologie

 

Le Virtual Cockpit est toujours aussi bluffant, je le connais par cœur maintenant mais cela fait toujours son effet. J’adore mettre Google Earth en plein écran et diminuer les compteurs au maximum. L’écran sur la console centrale est plus que correct, si je devais chipoter je dirai que le plastique fait un peu « cheap ».

Sinon tout y est, la caméra 360 avec le pack stationnement pour ne rien louper dans vos manœuvres, le pack assistance city et avec le régulateur adaptatif.

J’ai eu une surprise dans le coffre avec la roue galette mais dégonflée, cela permet d’économiser du poids et par la même occasion de la place dans le coffre. L’espace est encore optimisé avec le caisson du système Bang & Olufsen dans la roue.

 

Pour résumer mon essai, l’Audi Q5 fut une réelle bonne surprise, je n’ai pas réussi à trouver de vrai point négatifs sur cette voiture. Peut être son espace à bord qui aurait pu être agrandi. J’ai été bluffé par la techno à bord et surtout par ses capacités en tout terrain grâce à sa suspension pilotée pneumatique.

 

Merci à Audi France pour m’avoir permis de prendre son volant et il me tarde maintenant d’essayer sa version V6 diesel qui vient de sortit sans parler du SQ5 essence.

 

 

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