A la UneEssaisRenaultRenault

Essai – Renault Clio RS EDC 200, un coup de coeur jaune Sirius

5 Mins read

 

Renault Sport, c’est déjà à lui seul un coup de cœur, j’avais choisi comme premier essai pour lancer le blog la sublime Renault Mégane RS, j’avais eu un vrai coup de foudre pour ce bolide qui pour le moment n’a pour moi pas d’équivalent dans sa gamme. Suite logique donc d’un tel essai, je me devais d’essayer sa petite sœur pour comparer même si ce n’est pas du tout le même moteur et le même gabarit mais elles ont été toutes les deux mises au point par les sorciers de chez Renault Sport.

Renault Clio RS EDC 200

Deux points m’ont donné envie d’essayer cette nouvelle Clio 4 RS, le premier est la curiosité pour savoir si la Clio RS est une digne héritière de la MRS et le second est la toute nouvelle boite automatique à double embrayage EDC qui d’ailleurs est obligatoire sur cette nouvelle version.

 

Design

Je ne vous le cache pas, à la base, Renault devait me prêter une Clio 4 RS « classique », voiture qui est déjà très agressive comparé au modèle de série avec sa double sortie d’échappement, l’énorme diffuseur et l’aileron qui a pour mission de clouer son train arrière au sol. A ma plus grand surprise en arrivant au Technocentre à Guyancourt, une rangé de Clio 4 RS Jaune Sirius m’attendent mais un petit détail a retenu mon attention, les étriers rouges.

Les plus aguerris le savent, c’est une caractéristique à part entière de la voiture avec les jantes noires, cela signifie que l’on a à faire une Clio 4 RS EDC 200 version « Cup« . Ca veut dire quoi Cup ? c’est « juste » un châssis encore plus typé sport surbaissé de 10mm, des jantes noires de 18″ et  des étriers rouges.

Niveau design c’est donc une franche réussite, elle a des hanches assez larges, la face avant gagne en mordant avec la lame type F1, les feux diurnes ne sont plus dans la calandre comme sur le modèle de série mais dans le pare choc comme sur la Mégane RS, on lui regrettera des feux Xenon sur une voiture de ce niveau de gamme. Pour l’arrière de la voiture il n’y a pas de doute à avoir, elle envoi du lourd, les sorties d’échappement annonce la couleur avec le gros diffuseur couleur alu, et le petit logo RS pour les newbie. D’une manière générale, le look est beaucoup moins typé course que les générations précédentes mais en globalité sur cette voiture on remarque le souhait de Renault de faire une voiture plus « MainStream ».

Moteur

On achète rarement une voiture développé par Renault Sport pour son look, certes c’est un élément à ne pas négliger mais on peut dire que le cœur de métier de RS c’est avant tout le moteur. La Renault Clio 4 RS EDC 200 ne déroge pas à cette règle implacable, j’avais été bluffé par les performances de la MRS, la Clio 4 RS n’a fait que confirmer, je dirais même que l’on a à faire à une « Mini » Mégane RS. Sur ce nouveau modèle, Renault Sport a pratiqué ce qu’on appelle le « Down Sizing », ce qui littéralement signifie « réduire la taille ».

Sur la Clio 3 RS nous avions un moteur atmosphérique 2.0 développant 200ch, on a ici un moteur turbocompressé de 1.6l d’où la réduction mais développant toujours la même puissance. Les raisons sont nombreuses mais la principale est la consommation et l’agrément de conduite, avec un turbo la voiture sera plus réactive et la réduction de la cylindrée signifie aussi une réduction du poids de la voiture. Je ne pourrais malheureusement pas vous faire un comparatif car je n’ai jamais eu entre les mains la Clio 3 RS.

Comme je le précisais un peu plus haut, cette nouvelle Clio RS bénéficie de la toute nouvelle boite automatique double embrayage EDC avec les palettes au volant, cette dernière permet notamment d’utiliser le mode « Launch Control », ce mode permet de disposer de toute la puissance de la voiture sur un départ arrêté et bien je peux vous dire que ça accroche le bitume ! La motricité se fait magnifiquement bien et surtout les vitesses se passent sans le moindre accro c’est la grosse valeur ajouté des boites double embrayage.

 

Conduite

J’ai eu l’occasion de faire plusieurs centaines de km au volant pour l’essayer aussi bien en ville que sur autoroute en passant par les nationales, je peux donc parler en connaissance de cause pour tous ces profils de conduite.

La conduite en ville se fait plutôt bien, la boite auto y est pour beaucoup, on se faufile où on veut, on appuie un peu ça part tout de suite, pour peu qu’on est d’humeur joueuse, on actionne le bouton « RS Drive » et la voiture prend un caractère beaucoup moins raisonnable, un son rauque sort des échappements, la pédale d’accélérateur devient plus sensible et l’ESP moins indulgent. Seul la cartographie moteur n’évolue pas avec ce bouton, dommage. La sonorité du 1.6L a bien été travaillé et c’est pour le plus grand plaisir de nos oreilles, chose qui m’avait frustré sur la Citroen DS3 Racing qui n’avait aucune ou presque sonorité sportive, ici ça chante, au passage des rapports les échappements pètent, c’est presque jouissif, merci Renault Sport.

Sur des longs trajets, la voiture reste confortable même avec le châssis Cup, par contre j’ai été très déçu des sièges qui sont d’une qualité très douteuse, le tissus va je pense très mal vieillir, on a pas de vraies sièges baquets, il y a un surplus de mousse toute molle sur les cotés pour vous maintenir, cela fait vraiment « cheap » et c’est vraiment dommage sur une voiture comme celle-ci à caractère plus que sportif, mais où sont les Recaro mon dieu ?

Je n’ai pas été sur circuit ce qui devrait être une formalité pour cette sportive mais pour avoir pris des gros angles, elle est imperturbable dans les virages, très bien chaussée avec les fabuleux pneus Radical.

Ambiance à Bord

L’Ambiance à bord est décevante, je m’attendais à retrouver des petits éléments rappelant la course, avec par exemple des inserts en carbone, au lieu de ça sur la console centrale on a du noir laqué qui rappelle plus un modèle « classique » qu’une sportive, les inserts de couleur sont d’un coloris étrange entre le rouge et le orange qui fait très plastique.

C’est plutôt dommage d’avoir ce constat, surtout que de l’extérieur cette nouvelle Clio RS est magnifique et quand on r0entre à l’intérieur on déchante, seul le volant en cuir est vraiment typé course avec les coutures et le repère mais pour le reste on se croirait dans une Clio banale.

 

Les + :

  • Sonorité vraiment réussite
  • Motricité parfaite
  • Look
  • Jaune Sirius devrait être une peinture obligatoire et gratuite !
  • Moteur digne de Renault Sport

Les – :

  • Sièges de très mauvaise facture
  • Ambiance intérieure pas vraiment en phase avec l’image de la voiture
  • Pas d’optiques Xenon

Pour résumer cet essai, la nouvelle Clio RS m’a beaucoup plu de part son design de sportive chic, son bruit est tout simplement fabuleux ce n’est pas le cas sur beaucoup de sportives aujourd’hui mais Renault Sport a su prendre le temps pour soigner ce détail qui peut faire la différence, la boite EDC est une réussite avec des passages de rapport très fluide, bien qu’elle n’est pas parfaite elle manque de rapidité à certains moments. Niveau sensation on y trouve son compte, bien que je n’ai pas eu le  » coup de pied au cul » à chaque accélération, je pense que la boite auto n’y est pas étrangère, le fait de ne pas lâcher l’accélérateur à chaque passage de rapport doit gommer les sensations mais globalement le cru 2013 est une très bonne année pour Renault Sport et la Clio RS qui se place bien niveau tarif à presque 6000€ de moins qu’une DS3 Racing.

Tarif : 24.900€, la peinture Sirius est facturé 1600€ et le pack Cup 450€

Je remercie une nouvelle fois Renault pour m’avoir permis de tester cette nouvelle Clio 4 RS.

[nggallery id=12]

 

469 posts

About author
Fondateur et Rédacteur en Chef AutoDay.fr
Articles
Related posts
A la UneActualitésBYD

BYD fête ses 30 ans !

3 Mins read
J’imagine votre surprise à la lecture de titre : « Quoi ?! 30 ans ?? Ils racontent vraiment n’importe quoi chez Autoday ! »…
A la UneActualitésConsoElectrique

Lynk & Co 02 : faut-il craquer ?

2 Mins read
Lynk & Co, c’est cette marque qui avait beaucoup fait parlé il y a quelques années. En effet, lorsque Lynk & Co…
A la UneActualitésElectriqueHybrideLanciaPremier contact

Premier contact - Lancia Ypsilon : renaissance italienne

5 Mins read
13 ans se sont écoulés depuis l’arrivée en production en 2011 de la seconde génération de la Lancia Ypsilon, le petit modèle…
Power your team with InHype
[mc4wp_form id="17"]

Add some text to explain benefits of subscripton on your services.

Laisser un commentaire