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Essai Audi A5 Sportback – Coup de foudre rouge

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Depuis la création du blog fin 2012 j’ai eu le privilège d’essayer une bonne centaine de voitures dont des Audi.

 

Cette marque me fait rêver depuis que je suis gamin, j’ai pu quelque part réaliser mon rêve de gosse en essayant quelques modèles mythiques comme la RS6, RS7, R8 pour les plus radicales.

Mais sortons un peu des modèles « Audi Sport » pour parler de la nouvelle A5, initialement sorti en 2007, elle signe le grand retour des anneaux sur ce segment de la berline coupé depuis la disparition de la sublime Audi S2 en 1996.

Comme son nom l’indique, ce modèle s’intercale entre l’Audi A4 et l’Audi A6 avec une carrosserie dites « coupé ».

On va s’arrêter ici pour la partie historique pour parler maintenant de la nouvelle A5, bien que chez Audi on soit habitué depuis de nombreuses années à une prise de risque modérer sur les nouveaux modèles j’ai été bluffé sur cette nouvelle A5.

La firme de Ingolstadt est partie d’une page blanche puisque ce nouveau modèle ne ressemble en rien à sa grande sœur qui accusait un certain coup de vieux quand le dernier maquillage datait de 2012 (A5 phase 2).

 

Design

On dit souvent que le premier contact visuel avec une voiture est primordial, j’ai eu un véritable coup de cœur pour ce nouveau modèle dans un premier temps lors de son reveal et cela s’est confirmé lorsque je l’ai vu en vrai.

Les proportions sont parfaites, je la préfère tout de même en « Sportback » (5 portes) mais whaou quelle beauté !

Inutile de préciser que le coloris de mon modèle d’essai rouge avec le pack S line ne pouvait que me faire craquer.

Donc lors du premier contact j’ai donc fait le tour de cette beauté admirant le moindre cm² de la carrosserie sans y trouver un défaut. Rien n’a été laissé au hasard et tout a été traité avec le niveau d’exigence qui fait le succès d’Audi aujourd’hui.

Les feux arrières « Full Led » sont tout bonnement somptueux avec un relief donnant une certaine agressivité. Rien à dire sur la ligne de cette voiture résultant d’un savant mélange de sportivité et de classe.

L’avant de la voiture bénéficie d’un traitement particulier avec une toute nouvelle signature visuelle, sa calandre « single frame » grise est à tomber, c’est bon, je suis amoureux.

Ambiance à bord

On pourrait presque arrêter l’article ici, comme vous avez pu le lire elle m’a conquis mais je ne peux pas m’arrêter là. Nous avons encore plein de choses à voir.

Allons découvrir cet intérieur, je tire ou plutôt je soulève la poignée de porte qui contrairement à toutes les voitures s’ouvre via un mouvement horizontal, ici la poignée fait un mouvement vertical. C’est la première fois que je fois ça, c’est nouveau et ça fait systématiquement son effet à tout le monde accompagné d’un « oh t’as vu c’est marrant comment la porte s’ouvre ». Bon ok c’est un détail, je m’attarde peut-être trop là-dessus mais j’aime ces petits détails qui peuvent paraître futile mais qui font la différence.

La porte s’ouvre, le parfum mêlant alcantara et cuir m’enivre, c’est beau même très beau, je ne cesserai de le dire et avec le recul que j’ai maintenant je peux vous dire que Audi est probablement ce qui se fait de mieux dans la qualité des intérieurs. Les finitions sont ajustées de folie, encore un détail peut être mais j’adore le parfum, cela ne sent pas le « neuf » avec une odeur qui vous donne mal à la tête au bout des premiers km mais c’est un parfum bien spécifique que vous retrouverez dans toutes les Audi.

On retrouve la nouvelle planche de bord introduite par Audi sur la nouvelle A4, puis sur le Q7 et sur tous les nouveaux modèles de la marque.

Si je devais trouver un défaut, je dirai que l’écran de la console central fait « cheap » avec un plastique pas vraiment digne d’une marque comme Audi. J’aime beaucoup les écrans que l’on pouvait retrouver sur la A3, A7, A8 qui se rétractait et qui était surtout super fin.

En terme d’ergonomie, Audi est le roi en la matière c’est indéniable, une fois de plus il n’y a rien à dire

Conduite

Mon modèle d’essai avait sous le capot la motorisation essence 2.0 TFSI de 252 ch qui est la motorisation la plus puissante sur ce modèle (hors S5 et RS5 évidemment). Vous aurez le choix entre le « petit » 1.4 TFSI de 150ch (sur des finitions d’entrée de gamme) ou le 2.0 TFSI de 252 ch en traction ou quattro (sur des finitions plus haut de gamme).

L’A5 offre une position de conduite parfaite, les fauteuils vous maintiennent parfaitement. Cette motorisation est couplée à l’excellente boite à double embrayage S tronic 7 offrant un agrément de conduite appréciable.

J’ai eu la même motorisation lorsque j’avais eu à l’essai l’Audi TT avec 22ch de moins et qui faisait un bruit d’enfer. Je m’attendais à un moteur un peu plus mélodieux, sans doute la faute à l’échappement mais même en mode sport je n’avais pas les petites déflagrations au passage des rapports dans les tours.

Audi a certainement réservé cette expression à la S5 et la RS5 disposant au passage d’un plus gros moteur (V6 biturbo).

Elle reste tout de même assez surprenante en mode « dynamique » où les rapports s’enchaînent rapidement, de quoi en griller certains en sortie de péage.

Le pack Sline n’est en aucun cas incompatible avec le confort, loin de là, je me serai bien vu faire un roadtrip avec cette voiture prête à avaler le bitume sans broncher.

Infodivertissement et techno

Côté techno, elle a tout ce que l’on peut atteindre d’une voiture à la pointe de la technologie aujourd’hui. Elle bénéficie évidemment du « Virtual Cockpit », j’avais le HUD (affichage tête haute) en option qui permet d’avoir toujours sa vitesse sous les yeux si jamais il me prenait d’être au-dessus des limitations.

Audi est clairement un des acteurs proposant le plus de système d’aide à la conduite. Cela commence à devenir légion maintenant chez les constructeurs mais je pense que Audi est un cran au-dessus.

Par exemple j’ai eu l’occasion d’essayer le « Traffic Jam », c’est un régulateur de vitesse fait pour les bouchons, il permet d’arrêter la voiture quand le véhicule qui vous précède est arrêté et de repartir quand ce dernier démarre. Après on peut retrouver les classiques « Apple CarPlay » et « Android Auto » qui propose leur propre système permettant de retrouver l’affichage de votre smartphone avec les applications compatibles.

Cela n’a aucun rapport avec Audi mais je déplore que l’on retrouve toujours un nombre ridicule d’applications sur la voiture. Très récemment Waze est devenu compatible avec Android Auto mais pas avec CarPlay. C’est très dommage car le principe est intéressant.

Conclusion

Cette nouvelle Audi A5 m’a bluffé, encore une fois cela confirme la position statutaire d’Audi. Les finitions sont toujours au top, l’écran central est un petit point négatif qui empêche cette nouvelle A5 de remporter le sans-faute.

On aime :

  • La ligne sublime
  • La qualité des finitions intérieures
  • Le pack S line donne un vrai peps à cette voiture, qui, au naturel est déjà très belle

On aime pas :

  • Sonorité manquant de caractère
  • Rendre les clés

Concurrence

  • BMW Serie 4 : 57.100€
  • Mercedes Classe C Coupé : 54.450€
  • Lexus RC 200 t : 56.690€

Audi A5 Sportback Sline 2.0 TFSI 252ch S tronic Quattro : 74.670 € (57.050 € hors options)

Options :

  • Affichage tête haute 1190€
  • Pack Assistance City 1800€
  • Pack Assistance Route 1 200,00 €
  • Phares Matrix LED 2300€
  • Système Bang & Olufsen avec son 3D 1030€
  • Pack S line 1530€
  • Jantes alu 19″ style turbine 5 bras 1935€
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Fondateur et Rédacteur en Chef AutoDay.fr
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