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Essai Audi Q7 3.0 TDI 272ch S line

Le nouvel Audi Q7 est en rupture totale avec l’ancien modèle, chose assez rare pour être soulignée. J’ai déjà eu le privilège d’essayer en avant-première le Q7 au CERAM. A travers mon article je vous avais fait un récit très spontané de mon essai puisque je n’avais pu le prendre en main qu’une seule journée


Elle m’a tellement plu que j’ai souhaité prolonger l’expérience et la demander en essai pour un grand weekend histoire de confirmer ou infirmer mes premières impressions.

 

Design

Je ne vais pas me répéter, certains diront que je suis déjà sénile mais je n’ai que 30 ans (comment c’est vieux 30 ans ?). Bon ok je vais me répéter mais comme ça cela intéressera les personnes qui n’ont pas lu mon premier article.

J’étais assez attaché au premier modèle Q7, ce fut le premier 4×4 de chez Audi ce n’est pas rien, le pari était un peu fou mais réussi.

Grace à quoi ?

Ce qui me plaisait sur ce Q7 c’était ses formes assumées et qui imposaient le respect, quand on avait un Q7 dans le rétro on le savait. Avec ce nouveau modèle, Audi a complètement revu sa copie, la bestialité n’est plus là et pour être honnête, la première fois que j’ai vu le nouveau Q7 j’ai été déçu.

Le nouveau Q7 gagne en raffinement et ressemble plus à un gros break qu’à autre chose. J’arrête de critiquer mais vous l’aurez compris, cet item « Design » ne m’a pas vraiment convaincu.

 

Moteur

J’ai opté pour le classique mais efficace bloc V6 Diesel 3.0 TDI dont voici les caractéristiques:

Le couple gagnant V6 3.0 TDI / Boite Quattro Tiptronic 8 est un bonheur. Le moteur est plutôt bien insonorisé, le couple est là, assez bas quand on en a besoin. La boite est d’une grande fluidité, on ne sent pas du tout le passage des vitesses, double embrayage oblige. Je n’ai vraiment rien à dire sur ce moteur qui nous sort 272ch et qui est doté d’une consommation mesurée avec en moyenne sur 700km et 80% d’autoroute 7.5l/100 km.

 

Conduite

J’ai donc eu l’occasion de faire lors de mon weekend 700km avec en grande partie de l’autoroute et le reste c’était des nationales. A première vue on pourrait penser que son terrain de jeu est composé de grandes lignes droites mais c’est une fausse idée reçu. Grâce à ses roues arrière directrices, le nouveau Q7 se débrouille plutôt bien sur les petites routes et est particulièrement incisif.

Je ne suis pas en train de vous dire qu’il a un comportement similaire à une sportive mais il se débrouille mieux que je ne l’avais imaginé. Le bloc V6 3.0 TDI lui permet de donner des relances correctes avec un couple disponible à bas régime.

Le modèle que j’avais en essai comportait de nombreuses options intéressantes, après les roues arrières directrices, je possédais en option l’adaptive air suspension.

Ce système d’amortissement à air permet de à chaque roue de disposer d’un capteur qui calcule toutes les millisecondes les différentes forces auquel le véhicule est soumis. Cela permet donc d’avoir une suspension plus que confortable même dans les pires conditions. J’ai eu un cas pratique avec une route en très mauvais état, la voiture devant moi subissait le mauvais état de la chaussée avec beaucoup de mouvements de caisse. C’est à ce moment-là que j’ai remarqué que je ne ressentais rien ou presque. C’est assez difficile à décrire il faut vraiment l’essayer pour se rendre compte à quel point cela gomme les aspérités de la route.

Autre avantage et pas des moindres, lorsque j’ai ouvert la première fois le coffre j’ai remarqué deux boutons pour monter l’arrière de la voiture ou le descendre. En fait grâce à ce système, l’arrière de la voiture peut être rabaissé à son maximum facilitant au passage le chargement dans le coffre.

Ensuite, nul besoin de réitérer l’opération dans le sens inverse, lorsque l’on démarre la voiture, elle fait le nécessaire pour retrouver sa position initiale.

Cette voiture est un véritable couteau suisse technologique, sans parler du Virtual Cockpit, j’ai pu tester dans les embouteillages la fonction « Trafic Jam » qui est juste énorme. On a juste a tenir le volant du bout du doigt, la voiture ralentit toute seule et re accélère dans les bouchons. Elle garde évidemment aussi la trajectoire permettant de ne plus se soucier du duo fatiguant « accélérer-freiner ».

 

Comme beaucoup de voiture maintenant, elle dispose aussi du régulateur de vitesse adaptatif. Il permet de freiner ou accélérer dès que la situation le permet. Chose que je n’avais jamais vu ailleurs c’est que le régulateur se cale sur les panneaux de limitations de vitesse rencontré au bord de la route. Il n’y a même plus à se soucier si on a régler la bonne vitesse sur le régulateur puisque la voiture lit automatiquement les panneaux. Sauf que… oui dans ce monde idyllique il y a forcément un « mais ».

C’est une situation assez rare mais dans mon cas sur l’autoroute à un moment donné, il y a avait sur le bas côté une voie avec une douane et un panneau de limitation à 60 km/h. La voiture avait jusqu’à maintenant une vitesse de 110 km/h, ni une ni deux, la voiture a détecté que je devais passer de 110 à 60 puisqu’elle a vu le panneau de limitation. Le moyen le plus rapide est le freinage, je vous laisse imaginer ma surprise.

C’est le seul reproche que je peux faire à ce système, sinon le reste du temps, il s’est révélé très efficace  puisque la voiture est toujours à la bonne vitesse. Cela évite les mauvaises surprises comme un radar bien placé entre deux limitations de vitesse.

 

Ambiance à Bord

A l’intérieur, ce nouveau Q7 a été le premier modèle a proposer le nouvel intérieur qui depuis a été implémentée sur la nouvelle Audi A4. C’est le luxe, je suis encore une fois surpris par la qualité des finitions qui est juste exceptionnelle. Audi nous montre encore une fois qui est le patron sur cette thématique, l’intérieur est composé de bois, cuir et alcantara. Tout tombe sous la main, la dernière fois que j’avais essayé le virtual cockpit sur une voiture c’était sur la R8 avec aucun écran sur la console centrale. Sur ce genre de voiture plus familiale, votre femme s’ennuiera moins puisque l’on retrouve un grand écran central qui est capable, une fois la voiture éteinte de rentrer dans la planche de bord.

L’infotainement Audi MMi Touch est toujours aussi efficace, les menus sont clair, la navigation avec la molette est intuitive, le pavé tactile permet de taper très vite les destinations en dessinant les lettres.

 

On aime

On n’aime pas

Prix: 84.490€ avec options (à partir de 70.400€ en Sline et 63.500€ en entrée de gamme)

Si je devais faire le bilan de cet essai je dirais qu’esthétiquement parlant ce Q7 ne m’a pas vraiment tapé dans l’œil mais par contre il se rattrape par son équipement véritablement à la pointe de la technologie, son comportement routier et ses finitions. Cela en fait une voiture très agréable à conduire surtout sur des longues distances.

 

Merci à Audi France pour le prêt et j’attends le SQ7 de pied ferme.

 

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