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Essai Kia Optima – une alternative sérieuse

Euro 2016 : J-1 jour. Dans 24h, dans 1440 minutes, bref dans 1 dodo c’est le début de l’Euro 2016 de football. Le moment idéal de parler de la routière trop peu connue du partenaire officiel de cet Euro de foot : la Kia Optima.

Design

Kia Optima : ça ne vous dit rien ? Vous vous dites « connais pas » ou « jamais vu ». Rassurez-vous, dans quelques jours, ce ne sera plus le cas. Car oui, la Kia Optima, tout comme le Kia Sportage par exemple, fais partie des voitures officielles de l’Euro 2016 de football qui va se tenir en France.

Donc retenez-bien cette silhouette, d’autant qu’elle est loin d’être désagréable. Les lignes sont fluides et tendues et donnent à cette berline des allures de limousine. Pourtant, avec ses 4,85 m, elle est aussi longue qu’une Peugeot 508. Elle est cependant plus large de 4 cm par rapport à la berline de la marque au lion et cette largeur participe de son aspect statutaire.

Les optiques avant et arrière sont, comme souvent chez Kia, très réussie et l’on retrouve la calandre « Tiger Nose » désormais emblématique de la marque coréenne. Sous les optiques avant on trouve deux ouïes aérodynamiques soulignées en leur milieu de petites barres de chrome fort jolies mais peut-être un peu trop exposées au choc. Sur les flancs, les inserts de chrome s’accordent vraiment bien avec les jantes façon hélices disponibles dans la finition Ultimate.

Enfin, à l’arrière, vous noterez une et une seule sortie d’échappement, certes, mais c’est une vraie sortie d’échappement.

 

Ambiance à bord

La Kia Optima fait partie de ces voitures dans lesquelles le confort du conducteur est assuré et celui des passagers garanti ! En clair, peu importe le fauteuil dans lequel vous prendrez place, vous serez plus qu’à l’aise. Et même si vous faites partie des grands car comme vous pourrez le voir sur la photo, mon petit frère a pu loger sans problème ses 1,85 m sur la banquette arrière malgré le fauteuil avant reculé au maximum. Cette coréenne est donc clairement au standard chinois en terme d’habitabilité.

Malheureusement, l’Optima est aussi parfois au standard chinois concernant le choix des matériaux. A la manière de ce que nous vous avions indiqué dans l’essai de la Renault Talisman, tout ce qui est à hauteur des yeux est soigné, mais dès que l’on baisse le regard, on tombe sur des plastiques durs qui font un peu quincaille. Dommage, car la qualité des assemblages se distingue par son grand sérieux.

Un sérieux que l’on retrouve d’ailleurs sur toute la largeur de la console de bord faite à la mode « alle schwarz » : on sent que le designer est Allemand.

Du côté multimédia et infodivertissement, Kia reste fidèle au bon niveau de dotation technologique que nous avions découvert sur le Sportage. Quasiment tout y est, y compris le système de recharge de smartphone par induction, plus que pratique. La navigation est assuré grâce à TomTom Live, une valeur sûre et fiable qui vous propose même les prévisions météo sur votre trajet et votre destination à 4 jours. Malin.

Enfin, le bon niveau d’insonorisation permet de profiter du très bon système audio Harman Kardon comprenant un amplificateur externe, 10 haut-parleurs et un caisson de basses.

 

Conduite et motorisation

Comme souvent lorsque l’on récupère un véhicule dans un parc presse, la première difficulté que l’on doit affronter est la circulation parisienne. Bonne surprise, malgré le gabarit et les bouchons franciliens, on a l’esprit léger au volant de l’Optima. Certainement en raison de l’excellente boite DCT-7 et de large panoplie d’aides à la conduite : freinage d’urgence autonome, régulateur de vitesse adaptatif, reconnaissance des panneaux de limitation de vitesse, assistance active au maintien dans la voie, détecteur d’angle mort, projecteurs adaptatifs, gestion automatique des feux de route, … On est dans l’antichambre de la conduite semi-autonome.

Une fois les bouchons quittés, les nationales s’offrent à nous et l’on profite du très bon agrément de conduite proposé par l’Optima et son bloc diesel 1.7l de 141 ch. Sobre, silencieux, il est conçu pour une conduite cool même si mode Sport est présent. Ceci dit, les accélérations sont franches et les freinages endurants. L’amortissement mérite également d’être souligné car les imperfections de la route sont correctement gommées.

Enfin, une fois la balade terminée, pas d’angoisse pour le stationnement car, selon moi, le système d’aide au stationnement de Kia est tout bonnement le meilleur que j’ai testé : en épi, en bataille ou en créneau, il sait tout faire et des 2 côtés !

 

Conclusion

La Kia Optima est une berline qui n’est pas exempte de défaut mais qui est sérieusement conçue, correctement motorisée et surtout très bien équipée. Après cet essai, la première chose qui m’est venue à l’esprit était une question : pourquoi n’en voit-on pas pas plus sur nos routes ?

D’autant que son positionnement tarifaire typiquement Kia fait de l’Optima une très bonne affaire.
Le modèle essayé est affiché à 39 020 € avec options (facile, tout est de série sauf la peinture métallisée).
A titre de comparaison, pour une Peugeot 508 avec équipement et motorisation équivalente, il vous faudra franchir la barre des 40 000 € (40 890€).

La Kia Optima est également disponible dans une version hybride essence d’une puissance totale de 177 ch avec des éléments de design spécifique (encore plus joli selon moi).

Souhaitons que l’Euro 2016 permette de la faire connaître.

 

Ce que j’ai aimé :

 

Ce que je regrette :

 

 

 

Merci à mon père et mon frère pour les prises de vues à moto.

 

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