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Essai Alfa Romeo Giulietta Quadrifoglio Verde TBI 1750 240ch – Le charme à l’italienne

 

Il n’y a pas  matière à discuter sur notre premier essai avec Alfa Romeo. Quoi de mieux que la sublime Giulietta Quadrifoglio Verde TBI 1750 240ch Launch Édition pour cette occasion.

La Giulietta Quadriofoglio Verde se fait plutôt discrète pour un modèle sportif. On en voit trop peu sur les routes à mon goût. De ce fait, nous savions que celle-ci ne passerait pas inaperçue lors de nos petites escapades en ville d’autant plus avec cette édition limitée de la Giulietta commercialisée à l’occasion de ses 60 ans.

Design

La version Quadriofoglio Verde de la Giulietta n’est pas si différente d’une version de série, cela se joue à quelques détails près. Toutefois, dans cette version Launch Édition on retrouvera des éléments qui feront toute la différence .

L’utilisation d’un matériau très apprécié dans le monde du sport automobile y est pour quelque chose:  je parle bien sûr du carbone. On en retrouve sur les coques des rétroviseurs extérieurs et sur le becquet.

L’ajout de jupes avant, arrière et latérales donne une sensation d’un châssis plus large donc plus sportif.

Les jantes en alliage de 18″ pouces design Competizione finition Dark Chrome sont juste sublimes et font ressortir à merveille le rouge des étriers sport d’Alfa Romeo by Brembo.

Une finition Dark Chrome se fait remarquer par une teinte plus foncé sur la calandre, sur les poignées de porte et sur les coques des rétroviseurs sans oublier l’entourage des feux antibrouillard.

La couleur d’une voiture est un critère important lors de l’achat. En effet, celle-ci sera déterminante dans le jugement de son aspect physique final. Aucun doute que le choix de la couleur le Gris Magnesio mat (en option à 1000€) lui va a ravir et fait ombre à toutes les autres couleurs éventuelles.

Moteur

La Giulietta Quadriofoglio Verde hérite du même moteur que la supercar compact de la marque l’Alfa Romeo 4C. Son poids a été allégé de 22 kg et ce grâce à l’utilisation de matériaux légers comme l’aluminium, combiné à la boite automatique TCT d’Alfa permettant de garantir les meilleurs performances possibles.

C’est un bloc moteur de 4 cylindres 1750  TBI qui développe 240 ch à 5750 tr/min pour un couple max de 340 Nm à 2000 tr/min. Elle atteint les 0 à 100 km/h en 6,2 s pour une vitesse de pointe maximum de 247 km/h

Au niveau de la consommation celle-ci est assez gourmande avec du 11,5 L/100 en consommation mixte contre 7 L/100 annoncée. Bien évidemment nous sommes en présence d’une vrai sportive me direz vous, il est donc normal qu’elle consomme plus qu’une voiture classique.

Conduite

Lorsque l’on conduit une voiture sportive on s’attend à certains critères comme de la puissance, une bonne adhérence sur route et un bon maintien du conducteur. Pour avoir conduit cette Giulietta Quadriofoglio Verde essentiellement sur des petites routes de campagne vallonnées, j’ai bien ressenti son adhérence au bitume.

Équipée de la boite automatique TCT à double embrayage d’Alfa Roméo, celle-ci nous offre d’agréables sensations lors des phases d’accélération. Cependant je trouve à mon goût que le passage des rapports reste trop brusque lors d’une conduite classique ; Par exemple dans les bouchons parisiens on sent que la boite a du mal avec les nombreux changements de rapport.

Comme toute voiture sportive d’aujourd’hui il existe plusieurs modes de conduite et La Giulietta n’y échappe pas. Chez Alfa, ils se prénomment D.N.A pour (Dynamic, Natural, All Weather) trois styles de conduite. Un premier qui se veut sportif avec des paramétrages rigides pour plus de sensation et des rapports passés à 3000 tr/min. Un second mode dit classique que l’on retrouve pour une conduite quotidienne. Enfin un dernier mode conçu pour faire face aux mauvaises conditions météorologiques permettant ainsi d’optimiser la tenue de route.

Ambiance à bord

Côté habitacle, les sièges semi baquet mi Cuir mi Alcantara relevés par des surpiqûres blanches et vertes rappelant les couleurs de l’Italie. Le confort reste agréable mais un peu juste au niveau du maintient latéral qu’on apprécierait surtout sur les routes sinueuses.

Un élément m’a quelque peu troublé dans cette Giulietta: son manque de visibilité pour une voiture de ce gabarit. On a l’ impression que les angles mort sont accentués et que la visibilité arrière est quasi nulle, ce que je trouve dommage.

J’ai vraiment apprécié le tableau de bord avec les indications du compteur essence et eau écrit en italien (Benzina pour essence et Acqua pour eau) qui nous montre une fois de plus les origines de la Giulietta.

Dans cette version Launch Édition nous avons un système de navigation Uconnect 6,5″ intégré au tableau de bord contrairement aux premières phases du modèle. En effet, celui-ci se trouvait précédemment sur le dessus du tableau de bord et pouvait se fermer ou s’ouvrir. Il est toujours présent mais fait office maintenant d’un vide poche.

 

Les concurrents ?

VW Golf VII GTI pack Performance DSG 230 ch

VW Golf VII GTI DSG 220 ch

Nouvelle Peugeot 308 GT EAT6 205ch

Ford Focus ST 250ch

Ce que j’ai aimé :

  • Une sonorité qui se fait entendre
  • Réactivité et mordant du moteur
  • Design extérieur qui fait la différence

Ce que je regrette :

  • Une visibilité trop réduite
  • Une consommation un peu gourmande
  • Mauvaise réaction de la boite TCT

 

Prix de base du modèle : 37.100 €

Prix du modèle d’essai : 38.100 €

Un grand merci à Alfa Romeo pour ce premier prêt, AutoDay n’aurait pu rêver mieux pour commencer.

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