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Premier contact – Volkswagen ID.7

VW ID.7 ©Autoday.fr

La Volkswagen ID.7 c’est la grande berline de VW annoncée avec une autonomie canon. 620 km WLTP pour l’instant, et même 700 km au 2e trimestre 2024.

La volonté de la marque : proposer une berline électrique haut de gamme et très confortable pour les automobilistes qui ont besoin ou envie de faire des longs trajets. Ils veulent aussi répondre aux besoins des particuliers ou des professionnels qui souhaitent disposer d’un seul véhicule dans le foyer capable de tout faire comme une berline thermique, le coût du carburant en moins.

Objectif atteint ? On vous dit ça car nous avons fait partie de ceux qui ont pu prendre le volant pour les premiers tours de roues de cette Volkswagen ID.7.

 

Design

La VW ID.7 est une longue berline (4,96 m de long) qui se veut très efficiente. Sa silhouette est donc façonnée par un impératif aérodynamique ce qui lui permet d’obtenir un Cx de 0,23. La référence de la catégorie. L’ID.7 arbore donc une silhouette de berline coupée. Basse (1,53 m de haut), une ligne de toit qui plonge vers l’arrière du véhicule. A l’arrière justement, le long bandeau lumineux et le diffuseur arrière permettent d’obtenir une poupe plutôt réussie.

En revanche, la face avant sans être moche est fade. Malgré de vraies prises aérodynamiques de chaque côté du bas du pare-chocs et des optiques à LED matricielles, on regrette que cette ID.7 n’est pas un peu plus de gueule.

 

 

Ambiance à bord et techno

L’habitacle de l’ID.7 est très bien fini. Mais ce qui surprend c’est surtout le confort de cette voiture lorsque l’on s’y installe. Les fauteuils offrent un bon maintien à l’avant comme à l’arrière. De plus, l’empattement de 2,97 m permet d’obtenir une très belle habitabilité. En revanche, malgré un plancher plat, la place centrale arrière n’est pas très confortable même si l’accoudoir arrière a été travaillé pour être le plus onctueux possible.

La qualité des matériaux est très correcte. Oubliez la profusion de plastiques durs des premières ID.3, ici les plastiques sont moussés, et les revêtements agréables à l’œil et au toucher.

Un petit coup d’œil dans le coffre : 532 litres. C’est très correct. Malheureusement, pas de coffre avant sur l’ID.7, dommage. Une partie de ce volume sera donc consommé par les câbles de recharge.

Côté techno, il y a du bon et du moins bon.

Le bon, c’est le système d’infodivertissement HMI. Il est réactif, le graphisme est sympa et l’ergonomie plutôt bien pensée. L’autre point fort c’est la présence d’un petit écran face au conducteur qui affichent les informations essentielles. OK, il n’est pas gigantesque mais c’est largement suffisant et c’est tout ce qu’on demande. Et en plus c’est complété par un affichage tête haute en réalité augmenté de série. Il est clair, précis et complet. Bref, rien à dire !

En revanche, sur le volant de l’ID.7 on retrouve des commandes haptiques qui personnellement me rende dingue. On active des fonctions sans le vouloir, ou on active un truc alors que l’on faisait passer son doigt pour activer autre chose. C’est l’enfer !

 

Conduite & motorisations

Au volant de l’ID.7, la conduite est agréable mais très aseptisée. C’est confortable, c’est doux, c’est lisse, c’est neutre. Après tout, c’est surement ce qu’on lui demande. Les différents modes de conduite agissent sur la rigidité des suspensions et la réponse de l’accélération mais ne transformeront pas cette ID.7 en BMW i4. Pourtant, malgré les 2 170 kg, les 286 chevaux permettent des accélérations et des reprises franches.

On note tout de même que malgré ses presque 5 m de long elle est plutôt manœuvrable grâce à un rayon de braquage de moins de 11 mètres. Donc pas de difficulté en ville.

Lorsque l’on quitte le milieu urbain et que la vitesse augmente, on apprécie le confort du véhicule. Les mouvements de caisse sont très contenus, l’amortissement est très correcte. Néanmoins, on regrette le manque d’insonorisation au-delà de 110-120 km/h. Une Tesla Model 3 ou Model S fait mieux. Il aurait certainement fallu équiper la VW ID.7 d’un double vitrage à la manière des américaines.

Concernant les aides à la conduite, le Travel Assist fait très bien le job. Le maintien dans la voie est bien géré, tout comme l’espace avec le véhicule qui précède. Durant notre essai, on a notamment apprécié le fait que la voiture anticipe vraiment les freinages et n’attend pas de se retrouver à proximité du véhicule de devant pour mettre un gros coup de frein. Le Travel Assist est associé à l’affichage tête haute de série qui vous indique par un système de flèche si vous pouvez dépasser ou vous rabattre en toute sécurité. En revanche, le système qui permet de connaître la limitation de vitesse mérite d’être peaufiner car il se trompe trop souvent. Je pense que cela vient du fait que la limitation de vitesse est déterminée par la lecture des panneaux mais aussi par la localisation du véhicule. Donc si le système vous localise par erreur sur la bretelle de sortie ou sur une petite route qui longe une autoroute … problème.

Enfin, concernant l’autonomie, durant ces essais nous avons observé une conso moyenne situé entre 18 et 19 kWh/100 km. La plupart des journalistes présents avaient obtenu une conso comparable. A noter que c’était un trajet plutôt vallonné dans le sud de la France entre Marseille et le parc naturel du Lubéron. L’autonomie réelle de cette version équipée d’une batterie de 77 kWh se situe donc entre 450 et 480 km. Ce qui reste honorable. Mais les plus gros rouleurs attendront surement la version avec la grosse batterie de 86 kWh, prévue pour le 2e trimestre 2024.

 

Tarifs

En France, la Volkswagen ID.7 sera lancée avec une seule motorisation « Pro » de 286 ch avec une batterie de 77 kWh. Deux niveaux de finition seront proposés. La finition « Style » à partir de 62 650 € et la finition « Style Exclusive » à partir de 67 990 €.

 

Jusqu’au 31 novembre 2023, VW propose une offre de lancement pour les particuliers et les pros sur une ID.7 Pro Style (l’entrée de gamme).

La version break baptisée « Tourer » sera disponible au 2e trimestre 2024. C’est aussi au 2e trimestre 2024 que la motorisation « Pro S » sera disponible mais uniquement sur la finition « Style Exclusive ». La Pro S embarquera une batterie de 86 kWh pour une puissance inchangée (toujours 286 ch). L’autonomie annoncée en WLTP mixte est de 700 km.

On ne connait ni les tarifs du break, ni le tarif de la motorisation Pro S. En revanche, le directeur France de VW nous a confié que la version break devrait représenter 60 à 70% des ventes de l’ID.7. Par conséquent, on pense (et on espère) que le surcout du break ne sera pas trop dissuasif.

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