La reprise est là. La crise est loin. Et Volvo est sans aucun doute un constructeur qui surfent sur cette reprise en collectionnant les records.
En 2021, Volvo Car France signe sa meilleure part de marché depuis son introduction en France en 1958. Un résultat impressionnant et qui en dit long sur ce qui peut résulter de la transition à l’électrique d’un constructeur automobile « traditionnel ».
En effet, grâce à l’électrification de sa gamme, Volvo Car France a cumulé 17 285 immatriculations entre janvier et décembre 2021. Ce qui correspond à une hausse de 5,3 % de ses ventes. Alors que le marché français est très stable (+0,5%).
Sur l’année 2021, la gamme « Recharge » a représenté 63 % des ventes de Volvo en France. 60 % de véhicules hybride rechargeable et 3 % tout-électrique. Certes la part du tout électrique reste pour l’instant faible, mais avec 1100 commandes de véhicules 100% électrique, la dynamique est amorcée.
Dans le monde, le chiffre d’affaires du constructeur suédois s’établit à 26,5 milliards d’euros, avec un bénéfice à 1,9 milliard d’euros.
« 2021 est un exercice dont Volvo Cars peut être fier. Malgré les pénuries de composants qui ont durablement frappé l’industrie automobile, nous avons augmenté notre part de marché à l’échelle mondiale et avons enregistré un chiffre d’affaires et une rentabilité sans précédent », a déclaré Håkan Samuelsson, Président et CEO de Volvo Cars.
Au-delà du cas de Volvo, on observe aujourd’hui que les constructeurs qui ont su prendre le virage de l’électrique affichent des résultats exceptionnels, qu’il s’agisse de constructeurs « traditionnels » comme Volvo ou de « néo-constructeurs » comme Tesla. Certes, il s’agit pour l’instant de constructeurs premiums qui proposent des véhicules à des tarifs élevés (et donc des marges confortables), mais ces excellents résultats affichés par certains sont éloquents.
Espérons cependant que dans un avenir proche les véhicules électriques deviendront plus abordables. Notamment grâce aux baisses des coûts des batteries, mais aussi grâce à l’arrivée des constructeurs chinois et leurs tarifs agressifs sur la marché hexagonal, .