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Essai Volvo V90 – le roi des breaks a 25 ans !

Volvo V90 2021 - le roi des breaks a 25 ans !

On ne peut pas évoquer Volvo sans penser à ses breaks mythiques ! Encore aujourd’hui, une partie de la réputation de la marque suédoise est liée à ces immenses véhicules, au design inspiré d’un parpaing et aux portières tellement épaisses qu’un chat pouvait aller de l’avant à l’arrière d’un break Volvo en marchant sur le haut des portières.

Et le Volvo V90 est directement issu de cet héritage.

Il y a 25 ans, en 1996, Volvo lance les V90 : cette appellation est destinée à remplacer celles des breaks 940 et 960.

Si l’on remonte la lignée des breaks Volvo, le V90 est tout simplement le descendant du Volvo Duett, produit par Volvo entre 1953 et 1969.

Pour son 25e anniversaire, le millésime 2021 de ce V90 s’est un peu affiné. Déjà très agréable avec sa ligne fastback, il devient maintenant élégant.

Voici donc, selon nous, nos 5 bonnes raisons d’acheter un Volvo V90

1. Un large choix de motorisations

Volvo fait partie des (trop) rares constructeurs à continuer pour encore quelques temps à proposer des blocs essence et diesel en plus de l’hybride rechargeable. Pour échapper à des malus assassins, les moteurs thermiques sont associés à des micro-hybridations de 48V permettant de faire environ 15% d’économies de carburant.

Vous pouvez également opté pour une motorisation hybride rechargeable.

Toutes les motorisations sont associées à la boite automatique à 8 rapports Geartronic.

Dans le détail, ça donne quoi ?

La motorisation B4 (essence ou diesel) constitue l’entrée de gamme en développe 197 ch.

La motorisation diesel B5 offre 235 ch et propose une transmission intégrale.

Enfin, la motorisation hybride rechargeable Recharge T8 est également une transmission intégrale assurée par un 4 cylindres essence de 303 ch et un moteur électrique de 87 ch. C’est exactement la même motorisation que nous avions éprouvé sur la berline S60. Nous avions réalisé entre 40 et 45 km en 100% électrique en fonction des conditions de circulation.

2. Des aptitudes familiales toujours au top

Le Volvo V90 de 2021 reste fidèle à la tradition des breaks Volvo. Ses ancêtres étaient des déménageurs nés. Lui aussi est capable d’emmener votre famille en vacances, de déménager vos meubles ou de vous permettre d’aller pratiquer votre sport préféré loin de chez vous et ce même si vous pratiquez le surf ou le VTT.

Le volume du coffre est de 560 litres sous le cache-bagage, il y a largement de quoi faire. En revanche, le profil fastback du hayon peut s’avérer gênant pour la maximisation du chargement dans la hauteur. Dans l’habitacle, les passagers seront très bien traités. Avec une longueur de 4,93 m et un empattement de 2,94 m, il y a de la place pour tous le monde même pour les plus grands … à condition d’être 4. En effet, le tunnel de transmission neutralise presque complètement l’assise centrale arrière.

Et Volvo propose même un petit plus pour les familles : des sièges arrières avec rehausseurs intégrés. Ça peut paraître gadgets, mais je vous assure que c’est ultra-pratique de ne plus avoir à installer-retirer-remettre à l’infini ces satanés rehausseurs en fonction des personnes que vous transportez.

Enfin, le mode de conduite semi-autonome est très performant. Il permet d’engloutir les kilomètres en sécurité et sans fatigue.

3. Un rapport prestation/prix intéressant

Notre modèle d’essai était un V90 en motorisation B5 AWD (235 ch) et en finition R-Design. Volvo le facture 69 450 € hors option.

Sa principale concurrente, la BMW Serie 5 520d xDrive (190 ch) en finition M Sport s’affiche à 64 300 € hors option pour une puissance moindre et avec un niveau d’équipement inférieur. Pou obtenir, un niveau d’équipement comparable, il faut copieusement piocher dans le catalogue des options et des packs. Au final, avec un niveau d’équipement similaire à notre Volvo V90 R-Design la BMW Serie 5 Touring 520d xDrive M Sport se retrouve à 77 510 €.

Même sanction pour l’Audi A6 Avant en finition S line 40 TDI quattro S tronic. Ses 204 ch la rapproche de la puissance de la Volvo V90, mais son tarif de base dans cette finition (67 500 €) et les presque 8000 € d’option à ajouter pour la rendre comparable à la V90 R-Design rende l’Audi A6 Avant plus chère de plus de 6000€.

4. Le design

Les designers Volvo ont revisité les lignes extérieures de ce modèle emblématique de la marque avec raffinement. Oubliez le design dicté par le pragmatisme des ces aïeux. Le nouveau V90 est imposant c’est vrai, mais il n’en demeure pas moins élégant. Sa calandre concave, un spoiler redessiné et des retouches esthétiques lui confèrent un look encore plus affirmé, statutaire et haut de gamme. Enfin, les feux arrière intègrent une nouvelle signature lumineuse 100 % LED avec une animation sympathique à l’ouverture et à la fermeture de la voiture.

Bref, tout ce qu’il faut pour arpenter les routes avec du volume ET une certaine classe.

5. La sobriété

Nous avions déjà été très agréablement surpris par les consommations de la motorisation hybride rechargeable de Volvo lors de notre essai de la Volvo S60 Recharge T8 AWD. Cette motorisation diesel B5 AWD ne nous déçoit pas non plus. La consommation sur les 800 km de notre essai s’établit à 7,2 l/100 km. La consommation sur autoroute et le réseau secondaire oscille entre 6,5 l et 6,7/100 km. En ville, on tourne plutôt à 7,5 l/100 km. Ce qui est certes plus élevé, mais cela reste tout à fait raisonnable pour un véhicule de ce poids et de cette puissance. La micro-hybridation n’est pas étrangère à ses bons résultats.

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