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Essai Nissan 370Z Roadster – V6 atmo’ et malus offert !

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Du soleil, un cabriolet, 328 ch et un bon V6 atmosphérique comme on les aime. Une recette parfaite, un tableau idéal.

Et si vous pensiez que le malus écologique pouvait ternir ce tableau vous avez tort. Et on vous dit pourquoi.

 

Design

Quelque soit l’angle, la Nissan 370Z Roadster c’est du galbe et du muscle. Ce cabriolet affiche de bonnes proportions avec un capot bombé et nervuré et des ailes arrières proéminentes. Les pneus arrières prennent places dans ses ailes arrières et le tout n’est pas sans évoquer certaines Porsche.

Le dessin des optiques avant et arrière ne fera pas l’unanimité, mais c’est la touche nippone à ce dessin très réussi avec ou sans le toit.

On notera bien-sûr les deux sorties d’échappement situées de part et d’autre du diffuseur arrière. Sobre. Tout comme les petits médaillons « Z » flanquées devant chaque portière qui sont également des répétiteurs de clignotants. Sans oublier les jantes de 19 pouces qui dévoilent des étriers de freins rouge vif. Des petits détails qui comptent.

 

Ambiance à bord & infodivertissement

A l’intérieur (ou pas tout à fait lorsque l’on décapote), le bilan est un peu plus mitigé. Des matériaux de très bonne qualité comme les cuirs du volant, du levier de vitesse ou du frein à main, ou encore certains plastiques moussés, côtoient des matières ou des commodos un peu cheap. Dommage.

Nos yeux ont également été attiré par une curiosité : les boutons permettant de changer les données affichées dans le tableau de bord sont situés sur les cerclages des cadrans.

Le dernier petit regret vient du volant. J’attendais qu’un roadster avec un tel moteur propose un volant à méplat afin de témoigner de sa sportivité au pilote.

Pour le reste c’est tout ce que l’on attend d’une sportive décapotable. La cinématique de la capote est très rapide (moins de 20 sec). Une fois escamotée, la capote en toile est abrité dans son logement. Double avantage : l’esthétique de la voiture est préservée et le volume du coffre demeure identique. Un coffre qui se montre étonnamment généreux pour un cabriolet puisque l’on peut y loger un sac de golf.

Lorsque l’on quitte le coffre et que l’on prend place dans les sièges baquets, on apprécie la position de conduite basse, le très bon maintien, et les commandes qui tombent sous la main. Un régal pour la conduite comme nous allons le voir maintenant.

 

Conduite et motorisation

Du pur bonheur ! Prendre le volant d’un V6 atmosphérique c’est vraiment une expérience qui mérite d’être vécue. C’est authentique, réactif et bien-sûr brutal quand on monte dans les tours.

Au-delà de 4000 tr/min on ressent presque physiquement l’air « gaver » les 3.7 litres de cylindrée du moteur et provoquer l’éveil de l’écurie de 328 ch. Au-delà de 6000 tr/min les échappements se muent en grandes orgues et inondent vos oreilles d’une sonorité sans pareille. Aucun turbo ne peut offrir cela. La Nissan 370Z est le dernier V6 atmosphérique en vente dans nos contrées : je me réjouis d’avoir pu éprouver de telles sensations

La boite (mécanique à 6 rapports) dispose d’un bouton qui permet d’activer (ou désactiver) la technologie Syncro Rev Control. Il s’agit d’un système de talon-pointe automatique. Celle-ci ajuste précisément le régime moteur lors des rétrogradages. Au-delà du sourire que ça vous collera au visage, c’est très pratique et efficace pour les reprises.

La Nissan 370Z Roadster est une propulsion avec un moteur en position avant. Le tenue de route demeure impeccable même dans des phases très dynamiques, en revanche le poids du moteur va donner un comportement légèrement sous-vireur lorsque l’on cherche à emmener la belle dans ses limites. Mais rien de bien méchant : d’une part l’électronique veille, d’autre part le freinage est très efficace et endurant.

 

Modèle essayé

Nissan 370Z Roadster Pack – BVM6

39 900 € TTC hors option + 2800 € d’options (peinture métalisée, système de navigation, caméra de recul) = 42 700 € TTC avec options

Mais la bonne surprise c’est que Nissan rembourse le malus écologique de 10500 €. Et scoop : l’offre sera reconduite jusqu’au 30 septembre 2019 inclus.

 

Concurrence

Je considère qu’il n’y en a pas tout d’abord parce qu’il n’y a plus de V6 atmosphérique. De plus, si l’on recherche un cabriolet de cette puissance dans cette gamme de prix, même problème : on ne trouve pas. Une Porsche 718 Boxter de 300 ch débute à 56 000 €. Forcément c’est Porsche. Une BMW Z4 débute à 46 300 € avec le 4 cylindres de 194 ch.

Seule une Ford Mustang 2.3L EcoBoost Convertible (290 ch) qui s’affiche à 44 400 € peut se positionner face à la 370 Z Roadster … en termes de puissance et de tarif seulement. Les moteurs sont incomparables.

 

On aime

 

On regrette

 

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