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Premier contact – nouvelles motorisations Nissan Qashqaï

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Face à une concurrence exacerbée, le Nissan Qashqaï, le grand frère des SUV sur le marché français, s’offre une petite jeunesse.

Et il faut dire que l’enjeu est important pour Nissan car le Qashqaï est un best-seller de la firme nipponne. Depuis sa création, c’est 3 millions d’exemplaires qui ont été produits pour l’Europe.

En 2018, 250 000 exemplaires de ce SUV ont été vendus sur le vieux continent. Et pour 2019, nous ne sommes qu’en mai, et pourtant aujourd’hui, le 22 mai, la barre des 300 000 Qashqaï produits est franchie au niveau monde. En clair, Nissan produit un Qashqaï toutes les 67 secondes.

Après un facelift il y 15 mois qui a permis de rafraichir ce qui se voit, il fallait s’occuper de ce qui ne se voit pas. Et particulièrement ce qu’il y a sous le capot. Histoire d’une part de se mettre en conformité avec la norme anti-pollution Euro6 D-temp et préparer la banque d’organes du futur Qashqaï.

 

Concrètement ça donne quoi.

Simple : oubliez les anciens moteurs qui ont tous été remplacés par 4 nouveaux (2 blocs essence et 2 blocs diesel).

 

Essence : un 3 cylindres de 1,3 l décliné en 2 niveaux de puissance

 

Diesel : boite auto pour tout le monde !

 

Nous avons pu prendre le volant de la version essence DiG-T 160 ch DCT7. Une très bonne surprise : la conso est très contenue (6,4 l/100 km sur route) tout comme le niveau sonore. L’agrément de conduite délivrée par le boite DCT7 est très satisfaisant.

 

Nous avons aussi éprouvé le nouveau 1,7 l diesel en version 4×4 avec les 2 transmissions proposées (Xtronic et boite manuelle 6 rapports). La boite manuelle 6 rapports se montre un peu accrocheuse sur les 3 premiers rapports et le moteur se montre un peu creux à bas régime (étonnant pour un diesel).

Avec la boite Xtronic que nenni ! Les reprises sont franches, mais surtout cette boite à variateur de couple a fait l’objet d’une optimisation remarquable. Elle ne mouline plus, les « passages de rapport » se font de manière très fluide et le régime moteur ne s’emballe que lorsqu’on lui demande (insertion, dépassement).

En revanche, s’agissant d’une version 4×4, ça manque d’un mode offroad permettant d’adapter l’électronique du véhicule. Par exemple, la réponse de l’accélérateur ne change pas. Donc il y a systématiquement un petit dérapage lorsque l’on démarre sur un sol caillouteux ou un peu sableux. De plus, lorsque l’on évolue au milieu des herbes hautes, les capteurs de proximité s’affolent et sonnent en continu.

 

Des tarifs très agressifs, qui continueront de séduire le plus grand nombre.

la gamme Qashqaï est structurée autour de 5 niveaux de finition. L’entrée de gamme débute à 24 650 € (hors options) pour un Qashqaï Visia essence 140 ch boite manuelle. Tout en haut de la gamme on trouve le Tekna+ avec le diesel de 150 ch 4×4 avec la boite Xtronic qui s’échange contre 40 900 € (hors options).

Selon nous, le meilleur rapport prix/équipement/prestation est un modèle en finition N-Connecta équipé du diesel de 115 ch avec boite DCT7 affiché à 32 000 €. Mais c’est un diesel, donc il aura surtout les faveurs de ceux résidant en zone périurbaine ou les gros rouleurs.

 

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