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Essai Nissan Qashqai Drive Edition 1.6 dCi 130 – Une série très spéciale

 

3 ans et quelques mois après mon premier essai du Nissan Qashqai, je reprends ou plutôt je prends les clés du nouveau Nissan Qashqai dans sa version Drive Edition.

Design

Le design du Qasqhai a donc été revu, on va parler d’une nouvelle phase car ces changements sont exclusivement esthétiques et mineurs. L’ancienne version était déjà plaisante à regarder, celle-ci ne l’est pas moins avec un nouveau design plus cohérent avec les derniers modèles de la marque (Micra et Leaf notamment).

C’est surtout l’avant qui a bien changé avec une calandre qui gagne en agressivité, de nouveaux feux et une nouvelle forme de pare chocs avec des inserts gris.

Les modifications concernant l’arrière sont mineures, les feux gagnent en relief et le bas du pare-choc adopte de nouveaux inserts gris mais cela reste discret si on le compare à l’ancien modèle.

Une mention spéciale pour les jantes de 19 pouces qui sont magnifiques, dotés d’un dessin vraiment intéressant. L’inconvénient c’est qu’elles dégraderont légèrement le confort à basse vitesse mais bon je ne vous apprends rien c’est souvent l’inconvénient des grandes jantes.

J’avais à l’essai cette nouvelle finition Drive Edition qui conjugue le kit carrosserie de la finition Tekna+ tout en ayant l’intérieur d’une finition N-Connecta.

A l’avant, le logo a été remplacé par un radar avec le logo Nissan en impression. Ce dernier a pour vocation de permettre à la voiture d’estimer la distance qui vous sépare du véhicule qui vous précède mais on en reparle plus bas.

 

Ambiance à bord

Rien de révolutionnaire à l’intérieur et c’est bien dommage, cela commence à mal vieillir, en particulier l’écran central qui accuse les années avec sa diagonale de 5 pouces et son interface des années 2000.

Le volant a été revu, le méplat permet d’avoir une meilleure prise en main. Il comporte un peu trop de boutons mais ces derniers sont placés correctement et demanderont un petit temps d’adaptation.

Le toit panoramique est appréciable sur ce genre de voiture bien qu’il ne profite qu’aux passagers arrière.

On regrettera l’équipement à l’arrière, pas de grilles d’aération pour les passagers ni de prises USB/12V, dommage pour une voiture à vocation familiale.

En parlant de famille, on notera également que le coffre d’un volume de 432L peut paraître petit surtout à côté de la concurrence direct qui fait bien mieux (Renault Kadjar : 472L et 503L pour le Kia Sportage).

La position de conduite surélevé, classique d’un SUV est très confortable, mais je ne sais pas comment veillit les sièges avec le temps. Je suis un grand fan du combo cuir/tissus et j’aurai aimé avoir ce type de matériaux sur cette version.

Conduite et motorisation

Avant de parler de la motorisation je vais parler des aides à la conduite car c’est concrètement le plus de cette nouvelle finition Drive Edition.

Pour rattraper la concurrence, Nissan se devait de proposer à minima un régulateur de vitesse adaptatif et c’est le cas de cette version avec le Pro Pilot. Cette aide à la conduite est d’une certaine efficacité et on y prend goût très vite à vrai dire.

Sur ce Qashqai il suffit d’appuyer sur le bouton bleu situé sur le volant et la voiture rentre dans un mode de conduite semi autonome. C’est à dire que la caméra située dans le pare-brise va localisé les lignes sur la route pour maintenir la voiture dans la file et le radar situé dans la calandre (derrière le logo Nissan) va estimer la distance qui vous sépare de la voiture devant et va gérer automatiquement le frein ou l’accélérateur en fonction de la vitesse choisie.

Il faut noter que ce mode ne sera utilisable si les conditions climatiques le permettent. J’ai eu pendant mon essai pas mal de pluie sur un trajet autoroutier où le mode semi autonome s’est coupé car il n’arrivait plus à localiser les lignes de la route par exemple. Il est possible d’utiliser le maintien dans la file sans utiliser le régulateur, le bouton bleu sur le volant permet d’assembler toutes ces aides à la conduite pour en faire une conduite semi autonome.

Là où le ProPilot se révèle intéressant c’est dans les bouchons puisque le mode reste actif même si la voiture s’arrête complètement. Elle est capable de reprendre l’accélération si l’arrêt a duré moins de 3 secondes, à défaut il faudra appuyer sur la pédale de droite pour réactiver le mode.

Sous le capot on retrouve le bloc 1.6 dCi 130 que j’avais essayé sur le précédent modèle. Pas de surprise, ce bloc est très polyvalent surtout en boite automatique mais aussi et surtout très sobre avec en moyenne une conso de 6.2l/100 km (trajet 70% autoroute et 30% de routes). Il faut noter que c’est la motorisation la plus puissante sur ce modèle en diesel.

 

On apprécie d’avoir sur cette finition un équipement assez riche sans surprise à la fin sur la facture (Toit panoramique, feux Full LED directionnels, caméra 360°, régulateur de vitesse adaptatif, jantes de 19 pouces, barres de toit argent, stationnement intelligent, le système d’alerte anti-collision arrière, la surveillance des angles morts et le système de détection de fatigue du conducteur.

 

Concurrentes :

 

On aime :

 

On regrette :

 

Modèle essayé :

Nissan Qashqai Drive Edition

35 500 € 

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