Cette question posée en titre est une réelle question que nous nous posons à la rédaction d’Autoday et que nous partageons avec vous.
En effet, nous avons le souvenir de certaines marques qui, il y a quelques temps, avaient fait le choix de proposer toute ou partie de leur gamme sur tous les principaux marchés mondiaux, sans distinction. Et ce n’était pas pour nous déplaire car c’est, notamment, cette commercialisation globale qui a permis de voir débarquer sous nos latitudes la tant attendue (en tout cas par nous) Ford Mustang.
Autres temps, autres mœurs. Nous assistons aujourd’hui à une offre qui se veut plus locale. L’argument de la proximité voire du « sur-mesure » est assumé et revendiqué.
Deux exemples récents.
Le premier : Kia. Sa nouvelle Ceed « Made in Europe » fera sa première apparition publique lors du Salon de Genève 2018. La future Ceed sera fabriquée en Europe et commercialisée exclusivement dans cette zone à la fin du deuxième trimestre 2018. Le constructeur coréen est également fier d’annoncer que cette 3e génération de la Ceed a été conçue et développée en Europe (Francfort précisément) pour les routes européennes afin d’offrir un confort et une tenue de route optimisés pour nos réseaux. Une promesse à nuancer tout de même car quiconque à rouler dans différents pays européens a pu observer de fortes disparités en terme de qualité. En France, c’est pire : au sein d’un même pays se côtoie un réseau autoroutier convenable et un réseau secondaire lamentable voire dangereux faute d’entretien.
Second exemple, plus locale encore : la Mini Clubman Edition Kensington. Certes, il ne s’agit pas là d’un modèle à proprement parlé mais d’une série spéciale. Toutefois, le constructeur précise qu’il s’agit d’une série limitée exclusivement proposée en France. Cette édition limitée présente la particularité de proposer un « leasing » avec des loyers sans apport et l’entretien inclus (pas courant chez Mini) ce qui peut expliquer l’exclusivité pour la France, car ce mode d’acquisition se développe de plus en plus dans l’hexagone.
A suivre donc et nous verrons si cette tendance se renforce ou s’estompe au fil du temps.