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Essai DS 5 Performance Line THP 210 – Le prince en jogging

DS, marque qui s’est émancipée tout récemment de Citroën a cédé aux sirènes des finitions dites « sportives ».

 

C’est Audi le constructeur précurseur sur ce domaine avec le fameux badge « Sline ». L’idée est de proposer une finition « sport » tel que l’on pourrait voir sur une version « Racing » ou rebaptisé dernière « Performance » sur un moteur disons plus raisonnable. Maintenant, rare sont les constructeurs qui ne proposent pas cela.

DS a donc annoncé la disponibilité de la finition Performance Line et l’a répliqué sur l’ensemble de la gamme DS, à savoir :

Cette finition Performance Line sur la DS 5 vaut-elle le détour ?

 

Design

La DS 5 accuse déjà  5 ans de vie, même si la perte des chevrons a permis à DS de donner un sérieux coup de jeune à ce modèle à travers un facelift l’année dernière. Il faut reconnaître que son dessin est audacieux surtout pour la partie arrière très ramassée.

Petit détail qui tue sur mon modèle d’essai est le toit panoramique, ce dernier occupe l’intégralité du toit et offre par la même occasion une luminosité exceptionnelle.

Voici les nouveautés esthétiques sur cette finition :

 

Ambiance à bord

C’est à l’intérieur que la DS 5 prend un coup de vieux, pas de démarrage sans clé, pas d’affichage tête haute (existe quand même en option), une instrumentation d’un autre temps avec le monochrome rouge.

A côté de cela, DS a équipé ce modèle de superbes sièges mélangeant alcantara et cuir avec un bon maintient. Le toit panoramique offre beaucoup de luminosité avec ce magnifique toit complètement en verre.

C’est le vaisseau amiral de la marque cette DS5, on s’attend à des éléments uniques à ce modèle et malheureusement on ne trouve rien.

Cette finition nous offre quelques touches sportives mais sans trop en faire, on retiendra les surpiqures aux couleurs « Performances », pédalier alu et les fauteuils en cuir et alcantara.

Les places arrières sont confortables sans bénéficier d’une habitabilité de dingue, je m’attendais à plus d’espace pour cette grande berline.

 

 

Conduite & motorisations

Pour cette version Performance Line, quatre motorisations sont au catalogue, le 1.6 THP 160, 210 et le BlueHDI 150 et 180.

Me concernant, j’ai pris le volant de la plus puissante motorisation :

Je connais très bien ce bloc puisque j’ai dû le tester dans à peu près toutes les puissances mais principalement sur DS3. C’est une motorisation très agréable à conduire et qui ne consomme pas énormément. Ici nous avons donc 210ch sous le capot, malheureusement cette voiture est fortement pénalisée par son poids (1430kg) qui empêche d’en faire une sportive. Mais vous me direz ce n’est pas sa vocation et vous avez entièrement raison.

Avec cette finition Performance Line, on a forcément envie d’épater la galerie mais malheureusement la pédale de droite n’est pas aussi réactive que sur une DS3.

 

Infodivertissement

Rien d’extraordinaire, le module d’infotainement n’est pas complètement dépassé puisqu’il propose du CarPlay. A côté de ça on a le minimum syndical, c’est à dire le GPS, connectivité Bluetooth avec un port USB caché dans l’accoudoir. Je trouve l’écran un brin trop petit pour ce type d’habitacle (même écran que dans une DS3). Les boutons permettant d’accéder aux différents menus font assez cheap, dommage.

On a aimé :

On regrette :

Modèle essayé :

DS5 Performance Line THP 210: à partir de 39.400€ (hors options)

Prix de notre modèle d’essai : 43.990€

Options :

 

 

Merci à DS France pour le prêt du véhicule.

 

Photos

 

 

 

 

 

 

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