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Essai Kia Stinger – et le souffle se coupe !

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Il y a des marques qui nous étonne. Kia en fait partie. J’ai écris mon premier article sur cette marque lors de la présentation internationale du Sportage. Depuis, cette marque m’a toujours agréablement surpris et la Kia Stinger m’a juste mis une incroyable claque. Une voiture pour passionnés faite par des passionnés !

 

 

Design

Dans un marché saturé par les SUV, les berlines coupés détonnent et attirent. La Kia Stinger est indubitablement de cette trempe : élégante, galbée et fluide. L’interminable capot flanqué de deux ouïes et la forme des flancs traduisent une sportivité affirmée et une puissance visuelle (et pas que). Mais à l’arrière on découvre une proue chicissime dans laquelle s’intègre parfaitement 2 diffuseurs et 4 canules d’échappement.

Les mensurations de la belle contribuent aussi à magnifier cette Stinger : 4,83 m de long, 1,87 m de large et un empattement de 2,90 m. Les proportions et l’équilibre visuel de la Kia Stinger lui confèrent une silhouette fastback élégante et sportive, mais sans agressivité et brutalité.

Pas de doute, il y a de l’ADN de Grand Tourisme dans ce dessin.

 

Ambiance à bord

Une fois assis dans cet habitacle surbaissé on se sent impeccablement maintenu par les fauteuils très bien conçus. Le tableau de bord haut suit une ligne horizontale qui souligne la largeur de l’habitacle. La console centrale est séparée en deux zones spécifiques : les commandes d’infodivertissement sont implantées sous un grand écran tactile, et surplombent les commandes de climatisation et de ventilation.

Face au conducteur, se trouvent le volant caractérisé par son épaisse jante gainée de cuir et le combiné des instruments composé d’instruments analogiques et numériques. Les grands cadrans bénéficient d’un cerclage métal et d’aiguilles rouges. Un écran TFT couleur situé entre les cadrans relaie les données de performance, telles que les forces d’accélération en virage et les temps au tour, ainsi que d’autres informations comme la navigation.

A l’arrière, les passagers seront également choyés. Ligne fastback oblige, il ne faudra pas être trop grand (à plus d’1m85, le sommet du crâne touche le pavillon), en revanche quel confort ! Et grâce à l’empattement XXL, la place aux jambes est digne d’une limousine.

 

Conduite & motorisation

3 motorisations peuvent prendre place sous ce gigantesque capot.

Tout d’abord, un diesel de 2.2l développant 200 ch à 3800 tr/min. Il affiche surtout un couple de 440 Nm ce qui lui permet d’effacer le 0 à 100 km/h en 8,5 secondes et d’atteindre une vitesse maximum de 225 km/h.

Du côté des motorisations essence, deux blocs sont disponibles :

 

Pour épauler les moteurs, Kia a conçu en interne une boite de vitesse automatique à 8 rapports équipé d’un convertisseur de couple à amortisseur pendulaire centrifuge. Mais c’est quoi ce bidule ? Concrètement, il s’agit d’un système améliorant la réactivité des passages de rapports et optimisant le rendement énergétique. Et je vous certifie que quelque soit le mode de conduite choisi (il y en a 5) la transmission est bluffante !

Si vous ajoutez à cela la suspension à commande électronique alors vous obtenez un plaisir de conduire inédit pour moi au volant d’une Kia. Mon modèle d’essai était équipé du moteur Lambda II, le plus puissant. Et pourtant, nul besoin de braver les interdits pour prendre un pied intégral. Les reprises sont franches, les accélérations fulgurantes et les freinages remarquables malgré le poids de près de 2 tonnes. Il faut dire que le système Brembo de notre modèle d’essai est très performant.

 

En somme, le seul reproche que l’on pourrait formuler c’est que l’insonorisation est tellement bonne que l’on peut regretter que le moteur ne soit pas plus présent dans l’habitacle.

 

On aime

 

On regrette

 

Notre modèle d’essai

Kia GT 3,3 l 366 ch 62 260 € (60 900 € hors option)

 

Concurrences

(à puissance équivalente)

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