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Essai de l’Abarth 595 Competizione 1.4T 160ch – Faites Attention elle pique !

 

Aujourd’hui je ne réalise pas encore de pouvoir essayer des voitures le temps d’un weekend gracieusement prêté par les marques alors qu’il y a encore quelques années je louchais sur ces voitures dans la rue en me disant « je donnerai tout pour monter dans cette voiture et encore plus pour être derrière son volant ».

L’Abarth 595 Competizione fait partie de ces voitures « passions » mais accessibles, j’étais déjà super super fan des Abarth « normales » 500 et 500C d’abord parce qu’elles ont un look de petites sportives agressives et puis parce que la Fiat 500 puisqu’il s’agit de cette base me plait beaucoup, ça sent l’Italie, Maqué !

 

 

Design

A vrai dire le design n’est pas extrêmement original, prenez une Fiat 500, mettez lui des suspensions sports un kit carrosserie, quelques autocollants et vous obtenez une 595, je vulgarise un peu le trait mais honnêtement pourquoi compliquer les choses,  qu’est ce que c’est efficace ! Ce qui me plait le plus sur cette voiture c’est l’échappement sport « Monza Record », qui est en série uniquement sur les 595 Competizione et Turismo (Version découvrable). On peut reconnaitre ce modèle particulier grâce aux 4 petites sorties qui ont leur charme pour être honnête et délivre un son, mais un son ! enfin je reviendrai sur ce point plus bas.

Je pense qu’un détail sur cette voiture a attiré l’œil des connaisseurs.. Ce ne sont pas les jantes d’origine sur ce modèle, ces jantes ont été monté spécialement pour AutoMoto qui a essayé ce modèle avant moi pour un numéro qui avait été filmé au Monte-Carlo donc ces jantes collait parfaitement au sujet.

La couleur de carrosserie grise par défaut ne m’a pas vraiment émoustillé mais à force de la regarder j’en suis tombé amoureux, ça doit être le charme à l’italienne ! C’est assez rare que je le dise mais tout me plait sur cette voiture l’avant est agressif, son petit capot force le respect et on se demande bien comment Abarth a réussi à mettre un moteur essence 1.4 turbocompressé à l’intérieur, je soupsonne Abarth d’avoir utiliser le pied de biche. Certains la qualifieront de pot de yaourt énervé moi je la qualifie de véritable bombinette avec une voix de diablesse.

L’intérieur, bien qu’une partie lui sera consacré plus bas, est topissime, les finitions sont bonnes même si pas mal d’éléments sont empruntés à la Fiat 500 « stock », l’ensemble est de bonne facture.

Moteur

Initialement sur l’Abarth 500, on ne pouvait accéder qu’au 1.4T 135ch et 140ch (boite manuelle et robotisée)  qui est déjà suffisant me direz-vous mais pourquoi ne pas pousser le vice encore plus loin ?

Sur les séries 595 Competizione et 595 Turismo, la puissance a été revue à la hausse avec 160ch pour les deux modèles et une version ultime en édition limitée à 500 exemplaires intitulé 695 Maserati développe elle 180ch !

Mon modèle d’essai donc équipé du 1.4 T-Jet de 160ch préparé par la maison Abarth et fidèle à sa réputation sur cette voiture, c’est un 4 cylindres, 230Nm à 3000 trs/min en mode Sport ce n’est pas ouf mais avec une voiture qui dépasse à peine la tonne ça a le don de coller un sourire au conducteur ! Petit détail intéressant et qui colle très bien à l’image de bombinette de cette voiture, le compteur de pression du turbo à gauche du compteur de vitesse, on se croirait dans Fast and Furious avec l’apparition d’une flèche qui monte et le mot « Shift UP » synonyme de « Hé coco, tu la passes ta vitesse maintenant ! » En ouvrant le capot on découvre une boite à Air renforcé par BMC mais ce qui est assez hallucinant c’est la taille du capot vs le moteur 1.4, tout a été optimisé et cela rentre parfaitement vraiment bien joué Abarth !

J’ai plus qu’adorer les bruits de « pétarade » du pot comme au bon vieux temps, du coup on prend du plaisir et on attend avec impatience le prochain tunnel pour se faire des accélérations et casser les oreilles de tout le monde.

 

Conduite

J’ai eu la chance d’avoir ce bolide le temps d’un weekend, il est clair que le terrain de jeu n’est pas les rues de Paris embouteillé, j’ai donc opté pour un weekend du coté d’Alençon et ses petites routes sinueuses où la diablesse peut révéler son vrai tempérament de joueuse. A mon arrivée sur l’autoroute, l’échappement Monza ne se fait pas oublier, moi j’adore, ma copine beaucoup moins.. la cause est assez évidente, cette voiture ne dispose que de 5 rapports (Quoi?!) oui que 5 vitesses ce qui la fait plafonné à un régime moyen donc bruyant. Franchement je trouve ça plus que dommage de ne pas avoir glissé un 6émé rapport d’une part pour le bruit et d’autre part pour la consommation. Attention également à la capacité du réservoir de 35l qui va augmenter considérablement les passages à la pompe en cas de grand trajets.

Certes les puristes me diront que ce n’est pas un voiture pour faire de l’autoroute mais quand même pour une tel sportive on s’attend à avoir un peu plus de confort et un régulateur ne sera pas du luxe.

Ce bolide est aussi équipé d’un mode « Sport » comme on en voit beaucoup aujourd’hui, cela permet en mode normal d’avoir une conduite raisonnable et d’avoir une consommation modéré, en mode Sport, la direction se rigidifie, les suspensions aussi, l’accélérateur devient plus sensible et le freinage aussi en résumé le mode normal suffie largement sur autoroute ou en ville et le mode Sport devient obligatoire sur petites routes sinueuses.

Ambiance à Bord

A bord, ça sent bon le cuir, mon modèle était équipé de sièges Sabelt en cuir marron qui sont très efficaces malgré l’impossibilité de régler l’assise porte fermé :(, pas facile pour s’en extraire aussi mais on ne va pas se plaindre ici on parle de vrais sièges baquets (mais un tarif de 2300€ en option tout de même) Un petit reproche au compteur qui est trop ressemblant à celui d’une Fiat 500 classique, il est un peu trop sombre je l’aurai bien vu sur fond blanc ou avec un meilleur éclairage.

Le pommeau en Alu est joli il fait parti de petits détails sportifs qui confirment le caractère de cette voiture, de nos jours il n’est pas rare d’avoir une voiture avec un look agressif a l’extérieur mais trop effacé à l’intérieur (référence à la Clio RS), ici l’ensemble est très cohérent cela fait plaisir à voir.

Les + :

Les  :

Coté tarifs il vous faudra débourser 23.700€ mais c’est le prix à payer pour une voiture avec un si gros coeur.

Si on prend du recul en regardant les concurrentes de l’Abarth 595 dans sa catégorie de mini citadines sportives, je pense par défaut à la Twingo RS, Suzuki Swift Sport et à la Smart Brabus, cette Abarth avec ces 160ch est bien au dessus de ces concurrents avec la Twingo RS qui n’affiche « que » 133ch. Avec cette Abarth 595 on est sur d’avoir un rapport poids/puissance excellent et d’une voiture à faire tourner les têtes et les oreilles !

Un grand merci à Abarth de m’avoir donné l’occasion d’essayer ce modèle et je crois que la prochaine étape sera la Punto Abarth et ses 180ch.

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